4,32% des Monero (XMR) auraient été minés avec des logiciels malveillants

4,32% des Monero (XMR) auraient été minés avec des logiciels malveillants

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14 janvier 2019 par Xavier

Bien que les ransonware aient pris une ampleur sans précédent pendant ces deux dernières années, les malwares restent l’option favorite des cybercriminels. Suivant une étude menée par le King’s College London et l’Université Carlos III de Madrid, les logiciels malveillants auraient miné plus de 4,32% du total des jetons XMR produits à ce jour.

4,4 millions de logiciels disséminés

A la surprise générale des chercheurs, Monero (XMR) a été une des plus grandes cibles des crypto-hackers . Apparemment, les données collectées par la King’s College London et l’Université Carlos III ont enregistré pas moins de 4,4 millions de malwares éparpillées dans un objectif de minage incognito.

Les recherches ont été effectuées à grande échelle pour décrire la situation réelle des malwares de minage. Les chercheurs Sergio Pastrana et Guillermo Suarez-Tangil ont déclaré :

« Dans cette étude, nous analysons 4,4 millions d’échantillons de logiciels malveillants. »

Monero, une cible de choix

Les hackers entreprennent également des études profondes avant de choisir leurs cibles. Dans un contexte de minage par malware, les jetons les plus populaires sont priorisés pour la simple raison que de nombreux utilisateurs, pas forcément bien aux courant des pratiques de sécurité, les adoptent de manière à leur insu. Les logiciels malveillants sont dissimulés dans les ordinateurs des victimes à partir d’un code implémenté dans du contenu web.

Monero remplit tous les paramètres que ce soit au niveau de sa popularité ou encore de ses interférences avec des sites web populaires. Il ne reste plus aux hackers qu’à choisir un site attractif pour y implanter son code via des applications téléchargeables ou encore des extensions, et laisser le malware miner en douce.

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Cette étude confirme alors la fébrilité de l’écosystème de crypto-monnaies, et au regard de ces résultats, Monero ou encore l’ensemble des altcoins doivent émettre des systèmes de sécurité minimum pour éviter que la majorité des minages se fasse clandestinement.

Que pensez-vous de cette étude sur les exploitations minières via des malwares ? Donnez votre avis dans la section commentaires.

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