Collaboration entre IBM et Veridium : La Blockchain au service des marchés de crédit carbone
La multinationale IBM s’associe à Veridium Labs de Hong Kong, afin d’exploiter avantageusement la technologie de la Blockchain pour accroître le marché de crédit carbone de manière efficace et efficiente, et aussi faciliter le processus de compensation des crédits carbone.
La Blockchain construit la confiance dans le système d’enregistrement de transactions
La Blockchain distribue des copies de registre sur plusieurs ordinateurs. De cette manière, un seul enregistrement de toutes les transactions sous-tend tout le réseau. Les données de cet enregistrement résistent alors à la falsification et facilitent la vérification.
Le crédit carbone régulet les émissions de dioxyde de carbone qui alimentent le changement climatique. Verdium Labs et IBM ont conjointement développé un réseau Blockchain afin de suivre la manière dont les sociétés et autres entités achètent et vendent les crédits carbone.
Les entreprises n’ayant pu atteindre le plafonnement des crédits carbone, ont la possibilité de vendre leurs crédits à ceux qui les surpassent de près ou de loin. Le plafond des systèmes de crédits carbone limite le rejet de dioxyde de carbone. Par ailleurs, les sociétés peuvent payer les entreprises qui n’atteignent pas leur quota de crédit carbone, comme une plantation forestière par exemple, pour combler leurs émissions de carbone.
Le partenariat vise à remédier aux coûts élevés et à l’inefficacité du marché
« Les actifs numériques basés sur la Blockchain, ou tokens, permettent d’innover et d’utiliser les compensations carbones sous-jacentes, car ils peuvent se déplacer et se régler rapidement sur les réseaux, » a déclaré IBM. « L’intégration de l’ensemble du processus de comptabilisation et de compensation carbone dans un token numérique sur un réseau public et autorisé, peut contribuer à l’efficacité du respect des mesures environnementales, le transfert des droits de propriété et le rachat de la compensation carbone sous-jacente. »
Il s’agit d’une expansion du développement de la technologie Blockchain en croissance rapide pour IBM. C’est la blockchain de Stellar qui a été choisi pour mener à bien ce projet.
Jared Klee, le responsable de l’Offre de Blockchain chez IBM a ajouté :
En l’absence d’une bourse centralisée pour l’échange d’empreinte carbone, on est essentiellement confronté à une défaillance du marché. La technologie devrait permettre aux entreprises désireuses de compenser leur empreinte carbone de le faire avec moins de friction. Ce sera plus rapide, plus facile et plus rentable.
Cette démarche pourrait s’étendre au-delà des entreprises, en tout cas, Klee l’espère.
Avec le temps, nous espérons que les individus pourront neutraliser leurs impacts, mais il faudra probablement changer la technologie.
Todd Lemons, PDG et co-fondateur de Veridium a renforcé les propos d’IBM dans un communiqué de presse :
Pendant des années, nous avons essayé de résorber les impacts environnementaux à chaque étape de la chaîne de valeur, mais les solutions précédentes présentaient encore des complexités et des coûts significatifs. Notre travail avec IBM est la première étape de la simplification spectaculaire des processus de comptabilité et de compensation, et donc, en fin de compte, de réduction des coûts.
Que pensez-vous du partenariat entre IBM et Veridium visant à permettre aux entreprises de suivre l’empreinte carbone via la Blockchain ? Réagissez dans la section des commentaires ci-dessous.