Les Nations Unies explorent l’influence de la technologie Blockchain sur l’économie mondiale
Les Nations Unies ont créé un groupe baptisé « High-Level Panel on Digital Cooperation ». Il compte 20 experts comprenant des hommes et des femmes du secteur des NTIC, de la science, des politiques et du monde universitaire.
Le « High-Level Panel on Digital Cooperation »
Le groupe de 20 individus réunis par les Nations Unies est co-présidé par António Guterres, le Secrétaire général de l’ONU, Melinda Gates, une philanthrope américaine et co-fondatrice de la Fondation Bill & Melinda Gates ainsi que Jack Ma, l’Ambassadeur d’Amandeep Gill et le fondateur d’Alibaba.
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Le groupe devrait fournir des solutions technologiques efficaces tout en réduisant les risques liés aux technologies émergentes. L’Organisation des Nations Unies tend à explorer le potentiel de la Blockchain dans la résolution des problèmes à l’échelle internationale.
« Ce mouvement s’inscrit dans l’approfondissement de la coopération mondiale », a expliqué l’ambassadeur Amandeep Gill, également directeur exécutif et co-président du secrétariat de l’ONU. »
« Vous ne pouvez pas regarder le web 3.0 sans considérer la Blockchain ou sans considérer l’IA (Intelligence Artificielle). Nous espérons qu’en discutant de ces différents domaines numériques en termes de droits de l’homme, concernant la vie privée et la subversion de la démocratie, nous pouvons établir des principes universels de renforcement de la coopération transfrontalière », a-t-il déclaré devant le nouveau conseil de High-Level Panel on Digital Cooperation.
Une initiative pionnière
« La technologie du grand registre distribué et celle de l’intelligence artificielle auront un impact significatif sur l’économie et la société », a affirmé Guterres.
Cependant, la cybercriminalité augmente dangereusement à travers le monde entier, au point de nécessiter un renforcement de la coopération actuelle entre les organisations internationales. L’ONU s’évertue comble le fossé avec le nouveau groupe d’experts.
« C’est la première enquête de ce genre. Elle sera composée de femmes et d’hommes confondus aux frontières de la technologie, de la politique publique, de la science et du monde universitaire. Les moyens et les niveaux actuels de coopération internationale ne sont pas à la hauteur du défi. Je vois les Nations Unies comme une plateforme unique de dialogue à l’ère numérique. Cet esprit de compétition qui pourrait être perceptible dans ce domaine empêche le potentiel de la technologie numérique de contribuer à la réalisation des objectifs de l’Agenda 2030 sur le développement durable. »
En outre, le chef de l’ONU a salué le rôle critique et le rythme auquel la Blockchain a transformé l’économie à l’échelle mondiale. Cette technologie est « clairement sans précédente. »
La première réunion de High-Level Panel on Digital Cooperation devrait se tenir à New York en septembre 2018, tandis que la deuxième aura lieu en janvier 2019. Il se pourrait que cette dernière soit organisée à Genève car elle abrite de nombreuses agences des Nations Unies.
Néanmoins, l’ONU a déjà exploré les opportunités inhérentes à la technologie du grand registre distribué en octobre 2016, lorsque l’organisation l’a placé en priorité sur son agenda. Elle cherchait à établir un gouvernement transparent et à promouvoir l’inclusion financière en fournissant une identité légale aux citoyens du monde entier.
Le secteur émergent a finalement attiré l’attention et le soutien des organisations internationales et des pays avant-gardistes.
Que pensez-vous de l’ONU analysant les possibilités offertes par le secteur en plein essor de la Blockchain ? Réagissez dans les commentaires ci-dessous.