Les crypto-monnaies sont des biens imposables, selon l’autorité fiscale néo-zélande
Une comparaison entre les crypto-monnaies et l’or a mis en lumière la similitude entre les deux actifs. L’Inland Revenue Department (IRD) de Nouvelle-Zélande a récemment déclaré que les processus d’achat et de vente de l’or et des monnaies virtuelles se ressemblent grandement en termes d’imposition.
L’autorité fiscale néo-zélandaise IRD a mené une étude à l’issue de laquelle elle aurait affirmé que les crypto-monnaies sont différentes des monnaies fiduciaires, car « ce sont des propriétés et non des monnaies. »
Cependant, « les dispositions relatives aux gains ou pertes de change ne s’appliquent pas » aux crypto-monnaies, ce qui les rend en tant que biens imposables.
Des lignes directives précises
« Les monnaies numériques sont des biens », réitère l’Internal Revenue Service (IRS). Un cadre réglementaire clair et précis sur la manière de produire les impôts pour les transactions liées aux crypto-monnaies a été établi par l’IRS et l’IRD.
Par ailleurs, les bénéfices issus du trading de crypto-monnaies sont des revenus imposables. Par conséquent, tous les traders payés en monnaies virtuelles doivent inclure ces transactions dans leurs déclarations de revenus.
L’or et la crypto-monnaie sont similaires dans le sens où ils « ne produisent généralement pas de revenus ou n’offrent pas d’avantages, sauf lorsqu’ils sont vendus ou échangés. Cela suggère fortement que les crypto-monnaies soient généralement acquises dans le but de les vendre ou de les échanger. »
Diversifier les placements à long terme
Plusieurs investisseurs achètent des crypto-monnaies sans l’intention de les vendre ou les céder pour réaliser des gains en capital. Leur investissement est comparable à l’investissement dans l’or. C’est une manière de diversifier le portefeuille à long terme.
Aucun impôt n’est appliqué à l’investisseur s’il démontre l’absence de bénéfice. D’autant plus qu’il est de son devoir de produire des déclarations fiscales en fournissant tous les revenus imposables. Dans le cas contraire, il s’agirait d’une évasion fiscale.
Dès que les citoyens néo-zélandais ont commencé à recevoir leur salaire en monnaies numériques, les autorités de régulation du pays se sont sérieusement penchées sur la question fiscale.
L’IRD pense que les employés payés en crypto-monnaies pourraient avoir une incidence négative sur les recettes fiscales de la même manière que la vente de services numériques par Internet. Percevoir une taxe sur les produits et services (TPS) des biens achetés en ligne peut alors s’avérer difficile.
L’IRD et l’IRS doivent également songer à autre problème. La nature de plus en plus globale des transactions en crypto-monnaies rend les paiements transfrontaliers plus difficiles à suivre.
Que pensez-vous de l’affirmation selon laquelle les monnaies virtuelles ne sont pas de vraies devises ? Réagissez dans la section des commentaires ci-dessous.