Le PDG de Cofound.it : « les ICO ne sont pas des levées de fonds. Elles sont un moyen de démarrer votre réseau »

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17 août 2018 par Océane

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Les développeurs de sociétés devraient voir les Initial Coin Offering (ICO) comme un outil de croissance pour leurs entreprises au lieu de se focaliser sur la collecte de fonds. Daniel Zakrisson, le PDG de la startup Cofound.it et orateur à la Blockchain & Bitcoin Conference Stockholm a été interviewé à ce propos. Il s’est exprimé sur le développement de l’industrie de la Blockchain en Suède en préconisant des conseils pertinents aux startups qui souhaitent réaliser leurs ICO.

L’interview de Daniel Zakrisson accordée à la (BCS)

Blockchain & Bitcoin Conference Stockholm (BCS) : Daniel. Votre société, Cofound.it soutient des startups Blockchain. Comment les choisissez-vous ?

Daniel Zakrisson (D.Z) : Les startups font partie de notre communauté, nos collaborateurs (accélérateurs, fonds, etc.), notre site internet ainsi que nos conférences. Nous avons utilisé le même processus, peu importe son origine. Nous repérons le potentiel réel d’une équipe et d’un projet ainsi que leur niveau de maturité.

BCS : Quel genre de startups sollicite le plus souvent l’aide de Cofound.it ? Pourquoi d’après vous ?

D.Z : Il y a deux principaux types de startups qui viennent nous demander assistance.

D’abord les startups Blockchains qui, au cœur de l’entreprise, travaillent sur une technologie ou des services de Blockchain. Ces dernières pourraient mieux fonctionner avec des systèmes de tokens numériques internes.

Ensuite, les startups traditionnelles et les entreprises qui explorent les bénéfices potentiels en tokénisant la totalité ou une partie de leur produit.

Personnellement, je pense que la principale raison est que nous accordons un réel intérêt à l’assistance aux startups et qu’elles en sont conscientes.

Quelques éclaircissements

BCS : Quel conseil donneriez-vous à une startup novatrice qui pour démarrer, songe à lancer sa propre ICO ?

D.Z : En premier lieu, il faut réfléchir à la question de savoir si une ICO est réellement la meilleure manière de collecter des fonds.

Développer son idée, publier le code ainsi que les livres blancs techniques et valider son modèle vient en deuxième lieu. L’ICO sera lancée une fois que la startup est prête à développer son réseau et utiliser la collecte pour l’amorçage des utilisateurs et les services de son réseau.

BCS : Qu’en est-il des erreurs les plus courantes commises par les startupers lors de la préparation d’ICO ?

D.Z : Ce n’est pas une manière de collecter des fonds, c’est une façon de démarrer votre réseau.

BCS : Quelle était l’application de la Blockchain la plus rare à laquelle vous avez été confronté ?

D.Z : Nous avons été confrontés à de nombreuses applications différentes. Les plus intéressantes et les moins communes sont sans doute celles qui repoussent les limites de l’économie décentralisée. Lancer un projet avec une équipe totalement anonyme par exemple.

BCS : Quel est votre avis sur le développement de la Blockchain en Suède ?

D.Z : Un soulagement ! Bien que tout ait commencé assez tard en Suède – il y a un an, elle saura rattraper son retard à long terme. La technologie a un grand potentiel, une grande partie des talents nécessaires à la mise à l’échelle des entreprises de la technologie de pointe est visible en Suède.

BCS : Parlez-nous de votre présentation à la Blockchain & Bitcoin Conference Stockholm !

D.Z : Je voudrais parler davantage des réels modèles de jetons et des cas d’utilisation qui peuvent être établis de nos jours. On peut citer à titre d’exemple les registres de conservation de Token Curated Registries et les tokens de remise.

Que pensez-vous des propos de Daniel Zakrisson sur les ICO ? Faites-nous part de votre avis dans la section des commentaires ci-dessous.