Blockchain : l’université d’Oxford appelle à « une remise en question radicale » de la réglementation actuelle

Blockchain : l’université d’Oxford appelle à « une remise en question radicale » de la réglementation actuelle

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7 octobre 2018 par Victor

Anastasios A. Antoniou, membre de l’Observatoire et du Forum de l’UE sur les nouvelles technologies, estime que l’industrie de la Blockchain doit trouver sa place dans un cadre réglementaire au lieu de s’y soustraire, selon son article publié dans le blog de l’Université d’Oxford.

Pourquoi ?

D’après Antoniou, la Blockchain doit être régie par une forme de réglementation pour pouvoir montrer réellement de quoi elle est capable.

« Si la technologie [blockchain] cherche à atteindre son record, elle ne devrait pas tenter d’échapper ou de contourner la loi, mais plutôt trouver sa place dans un cadre réglementaire bien structuré, pertinent et souple qui lui permettra d’être exploitée à son plein potentiel. »

D’un autre côté, l’adoption de nouvelles règles pourrait être tout aussi bénéfique pour le secteur. Elle aiderait à obtenir une certaine certitude sur les marchés et à créer de nouveaux écosystèmes.

Par ailleurs; Antoniou souligne que toute législation devrait être établie pour soutenir les sociétés Blockchain plutôt que de s’opposer à l’innovation. Ce qu’il qualifie notamment de « remise en question radicale » de la réglementation actuelle.

Développeurs et législateurs doivent travailler en équipe

« Cette progression ne se fera pas toute seule. Les développeurs doivent prendre part aux discussions et aux efforts en s’impliquant dans les gouvernements », selon Antoniou.

Comme les développeurs ne créent pas toutes les blockchains de la même manière, il faudrait un traitement personnalisé de la part des législateurs. C’est précisément cette diversité qui rend les cadres existants obsolètes.

De façon rassurante, Antoniou précise que seule une régulation adaptable pourrait assurer la sécurité juridique des marchés de la blockchain. Cependant, il est peu probable que les États légifèrent de la même façon. Certaines administrations peuvent favoriser l’industrie de la chaîne de production « en bloc » (une par une), ce qui en fait un choix plus attrayant pour les nouveaux projets, tandis que d’autres peuvent rejeter la technologie dans son ensemble.

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Cette approche pourrait stimuler l’innovation – à condition que les développeurs des blockchain travaillent avec les législateurs et les régulateurs pour créer des règles qui fonctionnent dans l’intérêt de toutes les parties concernées. S’il n’existe pas d’engagement, les anciennes lois peuvent finir par étouffer les projets naissants avant même qu’ils ne puissent démarrer.

Que pensez-vous de la nouvelle analyse de l’Université d’Oxford ? Faites nous savoir dans la section des commentaires!

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