Le Japon autorégule les crypto-monnaies
L’Agence des services financiers du Japon (FSA) a officiellement entériné le statut d’autorégulation de la crypto-industrie et des crypto-monnaies, permettant à l’Association japonaise de change virtuel (JVCEA), une organisation composée de 16 bourses nationales, de contrôler et de sanctionner les crypto-bourses en cas de violation.
Pour plus de sécurité
L’année dernière, le Japon est devenu le premier pays à réglementer les crypto-bourses en encourageant l’innovation technologique et en garantissant la protection des consommateurs de sorte à ce qu’elles (crypto-bourses) puissent s’enregistrer convenablement auprès de la FSA.
Suite au piratage de Coincheck et Zaif, la FSA a revu son approche concernant les crypto-monnaies tout en resserrant ses normes réglementaires.
Les organismes de réglementation ont permis à la JVCEA de contrôler au mieux les services d’échange de monnaies virtuelles et de les sanctionner si besoin.
Des mesures protectrices ont été édictées afin de protéger les actifs numériques des crypto-utilisateurs et prévenir le blanchiment d’argent au moyen de directives opérationnelles.
Faire face à l’exigence du marché
Des responsables de la FSA ont ouvertement déclaré que le secteur des actifs numériques a besoin d’une approche réglementaire plus lourde, sans toutefois étouffer sa croissance.
Un de ses responsables a noté que l’écosystème des crypto-monnaies évoluait de façon très rapide, auquel cas il convient d’établir des règles en temps utile.
Yuri Suzuki, associé principal du cabinet d’avocats Atsumi & Sakai, a toutefois fait remarquer que les règles de la JVCEA étaient draconiennes comparées à la réglementation actuelle.
« Avec ce nouveau statut de l’industrie, la confiance du public dans la monnaie virtuelle pourrait être regagnée, » ajoute-t-il.
En plus d’octroyer à l’industrie des droits d’autoréglementation, la FSA a aussi publié des lignes directrices à l’intention des nouveaux demandeurs qui veulent établir un système de change virtuel dans le pays. En ce moment, 160 bureaux de change de devises numériques affirment s’être intéressés au sujet.
Que pensez-vous de l’autorégulation de l’industrie des crypto-monnaies ? Faites-nous part de votre avis dans les commentaires !