Stanford et Visa Research mettent en œuvre un mécanisme de confidentialité pour les contrats intelligents Ethereum (ETH)
Le site internet du groupe Applied Cryptography vient d’annoncer le développement d’un mécanisme de confidentialité pour les contrats intelligents Ethereum (ETH) par des chercheurs de Stanford et de Visa Research.
Stanford et Visa Research lancent Zether
Zether ou le « mécanisme de paiement entièrement décentralisé et confidentiel » de Stanford et Visa est compatible avec Ethereum et d’autres plateformes de contrats intelligents.
Le nouveau contrat intelligent peut s’exécuter de manière indépendante ou par le biais d’autres contrats intelligents. Il permet le dépôt, l’envoi et le retrait de fonds en monnaies virtuelles.
Toutes les transactions sur la plateforme Zether restent confidentielles avec un frais de transfert de 0,014 ETH.
Optimiser le niveau de confidentialité
Les fonds sont bloqués dans un contrat intelligent améliorant le niveau de confidentialité des données. Il s’agit d’une confidentialité comparable au Monero.
« Nous décrivons une extension de Zether qui peut également cacher l’expéditeur et le destinataire impliqués dans une transaction parmi un groupe d’utilisateurs choisis par l’expéditeur. Bien que les frais généraux associés à l’anonymat s’échelonnent linéairement en fonction de la taille du groupe, nul besoin d’installation fiable et aucun changement à la plateforme sous-jacente du contrat intelligent n’est nécessaire », précise le rapport.
Zether vérifie toujours au préalable les transactions. Par ailleurs, la sécurité de la plateforme ne dépend que d’elle-même.
Les crypto-monnaies axées sur la protection de la vie privée suscitent des sentiments mitigés au sein de la communauté des monnaies virtuelles et des gouvernements en général.
Toutefois, les utilisateurs appréciant cette fonction sont également nombreux, incitant Charlie Lee – le fondateur du Litecoin – à créer une crypto-monnaie plus fongible et privée.
« Un soft fork du Litecoin sera déclenché au cours de cette année », a expliqué Lee.
L’autorité de régulation japonaise, la Financial Services Authority (FSA), a entravé l’échange des altcoins axés sur l’anonymat dont le Dash (DASH) et le Monero (XMR) en avril 2018.
Un membre anonyme de la FSA a évoqué la nécessité d’une discussion à ce sujet, ce qui déterminera l’autorisation ou l’interdiction des crypto-monnaies axées sur la confidentialité au sein des crypto-plateformes enregistrées.
Que pensez-vous de ce mécanisme de confidentialité ? Donnez-nous votre avis dans la section des commentaires ci-dessous.