La Tunisie projette de créer sa monnaie numérique basée sur la Blockchain pour lutter contre le blanchiment d’argent et se prémunir des aléas de l’économie. Actuellement, la banque centrale (BCT) du pays et le nouvelle gouverneur se penchent sur un projet de paiement numérique.

Glisser vers le numérique

La crypto-monnaie n’est pas seulement une solution sans numéraire qui limiterait les risques de détournement. A partir de la Blockchain, elle peut résoudre de nombreux maux liés à l’économie.

Dans cette perspective, la Tunisie cherche à exploiter cette piste pour atteindre le cap du numérique.

Marouane El Abassi, gouverneur de la Banque Centrale de Tunisie; travaille sur ce projet avec Walid Driss en mettant en place un groupe de travail chargé d’étudier la Blockchain, les paiements numériques et les crypto-monnaies.

Driss, l’ingénieur formé aux Etats-Unis, sera donc la tête pensante du programme. Ce dernier a déjà accumulé une expérience importante au cours de ces dernières.

Il avait mis en place un système de paiement numérique sur Blockchain avec la Poste Tunisienne.

Sur la trace des économies sans numéraire

La Blockchain est une solution en soi, et ne demande pas de prérequis pour investir une économie riche ou faible.

Aujourd’hui, la Tunisie cherche à l’adopter pour prévenir les risques récurrents apportés par les devises fiduciaires, trop souvent instables et exposées à une forte vacillation.

Comme la Suède, qui penche sur un projet de numérisation exclusive de son économie, la Tunisie veut faire partie des pionniers de la technologie.

Sur ce point, la ministre suédoise des finances, Eva Magdalena Andersson a déclaré que :

« Rien n’empêchait les économies émergentes telles que la Tunisie et les États fragiles comme la Somalie de devenir des économies sans argent liquide. »

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