Genesis B opte pour un modèle juridique intelligent
OpenLaw, une plateforme Blockchain spécialisée dans le domaine juridique a récemment qla collaboration entre Genesis B, une société de conseil en Blockchain et six des meilleurs cabinets d’avocat du Canada, pour développer un modèle juridique intelligent basé sur la Distributed Ledger Technology (DLT).
La Blockchain investit le droit canadien
Le Canada fait partie des pays donnant faveur à la Blockchain, que ce soit dans le domaine logistique, financier ou administratif.
Récemment, la Blockchain a été sollicitée par les juristes du pays pour faciliter la transition de ce secteur dans la numérisation, afin d’échapper aux bouleversements entraînés par l’automatisation.
Pour marquer son arrivée dans l’industrie du droit, six cabinets d’avocats renommés dans le pays auraient ainsi collaboré avec Genesis B, une entreprise de conseil Blockchain pour développer un projet d’intégration des processus juridiques dans les nouvelles technologies pour servir efficacement les clients.
Dans cette perspective, le « modèle juridique intelligent » se base sur le réseau d’Ethereum par le biais de OpenLaw.
Suivant l’annonce via Medium, un média local, Bennet Jones LLP, Blake Cassels & Graydon LLP, Davies Ward Phillips & Vineberg LLP, Fasketn Martineau Dumoulin LLP, Norton Rose Fulbright LLP et Stikeman Elliot LLP seraient les principaux participants à ce projet.
Les juristes intéressés par la Blockchain
Le droit subit rarement la dure loi de la transition technologique, à part la numérisation des documents juridiques qui semble être le seul concours dans le secteur. Et pourtant, les juristes du Canada trouvent un intérêt particulier à l’implémentation de la Blockchain dans le domaine pour des raisons d’efficacité.
Aaron Wright, co-fondateur d’OpenLaw s’exprime :
« Alors que nous sommes encore aux premiers jours de l’évaluation de l’impact de la technologie Blockchain sur la profession juridique, des projets comme celui-ci démontrent le potentiel de la technologie de contrat intelligent. À mesure que l’adoption se développe, les cabinets d’avocat et les entreprises peuvent utiliser OpenLaw pour rationaliser l’automatisation des contrats ».
Le projet existe déjà depuis six mois, le dernier exploit étant l’automatisation de contrat à l’instar d’un compte séquestre M&A, dans lequel les clauses ont été codées et enregistrées à l’aide des contrats intelligents.
Que pensez-vous de l’usage de la Blockchain dans le secteur juridique ? Donnez votre avis dans la section commentaires.
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