Lumachain lutte contre l’esclavage moderne via la Blockchain
Lumachain, une startup Blockchain spécialisée dans le suivi des chaînes de production alimentaire, obtient un financement de la part d’institutions publiques et privées. Cette subvention sera imputée dans la lutte contre les formes modernes d’esclavage.
L’esclavage sévit le secteur alimentaire
Lumachain a reçu un soutien de 2,4 millions de dollars la part de Main Sequence Ventures, ainsi que 165,6 millions de dollars provenant du gouvernement australien. Elle affectera ces fonds dans le développement de ses activités au niveau international.
La startup fait preuve de souci humanitaire dans ses visions, à travers les propos étayés par sa fondatrice Jamila Gordon :
« L’esclavage devient un problème majeur dans les chaînes d’approvisionnement, ici et à l’étranger. L’Australie a adopté le Modern Slavery Act en 2018, et cela fait partie d’une tendance mondiale, où les entreprises et les consommateurs veulent avoir la certitude que les produits ont été obtenus de manière éthique et durable ».
Cette préoccupation s’avère fondée si l’on se réfère sur les informations détenues par l’Australian Council of Superannuation Investors. En effet, le secteur alimentaire est classé troisième dans l’esclavage moderne.
La lutte contre ce fléau paraît plus rude, du fait que les produits frais parcourent une chaîne écourtée dans la production, ce qui limite également la possibilité d’un suivi numérique rigoureux.
Blockchain lutte contre l’esclavage moderne
Jamila Gordon possède un parcours professionnel très riche. En débutant chez IBM, elle poursuit sa carrière chez Qantas pour le poste de cadre supérieur en technologie. A présent, elle déploie ses compétences auprès de Tony White, le chef de produit de Lumachain.
Plusieurs entreprises et organismes rejoignent la cause soutenue par Lumachain, par l’usage de la technologie Blockchain. Récemment, la princesse Eugénie du Royaume-Uni et l’ambassadeur des États-Unis, John Richmond, ont montré leur soutien dans les efforts pour la lutte contre la traite des êtres humains via les nouvelles technologies.
La princesse britannique fait part de son point de vue :
« J’ai appris comment la Blockchain avait un impact énorme sur la gestion de la chaîne d’approvisionnement, et comment une application en Grande-Bretagne peut aider le public à dénoncer l’esclavage moderne ».
Coca-Cola a également travaillé conjointement avec le gouvernement pour sortir les 25 millions de personnes recensées des conditions de travail forcé dans le monde, et ce, par des dispositifs basés sur la technologie Blockchain.
Que pensez-vous de l’utilisation de la technologie Blockchain dans les actes humanitaires ? Faites-nous part de votre avis dans la section commentaire.