Le Zcash est rarement utilisé dans la cybercriminalité
Contrairement à ce que croit la masse populaire, les criminels sont peu enclins à recourir au Zcash pour des activités à des fins illicites. Selon une étude de Rand Corporation, les criminels penseraient que le Zcash ne soit pas véritablement fiable en matière d’anonymat.
Zcash, la monnaie du crime?
En raison de son anonymat, la crypto-monnaie Zcash a été étiquetée à tort en tant que devise des criminels. En effet, les utilisateurs adoptent des adresses hautement protégées (Z-adresses) pour rendre les transactions intraçables et totalement anonymes.
Toutefois, selon une étude de Rand Corporation, les criminelles commencent à se méfier du caractère anonyme du Zcash. En effet, certains évoquent le fait que les transferts en Zcash respectent les normes anti-blanchiment d’argent et seraient donc traçables par les autorités financières.
Dans un rapport de 64 pages, Rand Corporation conclut sur le fait de n’avoir trouvé « aucune preuve de l’utilisation illicite généralisée de Zcash. »
Qu’en est-il du Bitcoin ?
Toujours selon le rapport émis par Rand Corporation, les autres crypto-monnaies axées sur la vie privée sont plus sollicitées dans la cybercriminalité, d’autant plus que la majorité des crypto-utilisateurs acceptent ces devises. Cependant, cette mauvaise posture n’enlève en rien à leur popularité.
« Zcash n’a qu’une présence mineure sur le darknet, ce qui indique que Zcash est considéré comme une option moins attrayante pour les utilisateurs du darknet et qu’il est utilisé moins souvent que d’autres monnaies, notamment Bitcoin et Monero », souligne le rapport de Rand Corporation.
Selon les chiffres officiels dévoilés par Rand Corporation, seulement 1 % des annonces illégales sur le Darknet acceptent les paiements en Zcash. En comparaison, 59 % des annonceurs acceptent le Bitcoin.
Que pensez-vous de ces propos concernant Zcash ? Émettez vos commentaires dans la section ci-dessous.