Suite à un tollé national suivi d’une pétition de 5 millions de signatures, la police nationale sud-coréenne a finalement dévoilé l’identité du jeune leader du réseau de discussion contraignant des femmes et des mineurs à envoyer des vidéos. Le suspect, dénommé Cho Ju-bin et âgé de 24 ans avait notamment fait chanté ses victimes et a profité de ces contenus pour les revendre à des clients contre des crypto-monnaies.
Un jeune de 24 ans à la tête du réseau de chantage.
Cho et 17 autres organisateurs du réseau de chantage à caractère sexuel ont été arrêtés par la police nationale sud-coréenne la semaine dernière après une enquête approfondie sur leurs activités, longtemps décriés par des millions de Sud-Coréens.
En l’occurrence, le jeune homme de 24 ans agissant sous le nom de « Banksa » avait contraint près de 70 femmes à tourner des vidéos sous peine de dévoiler des images d’elles. En outre, ces contenus à caractères sexuels ont été vendus contre des crypto-monnaies à partir des plateformes de chat Nth Room Telegram.
« Vie de démon »
Après son arrestation, Cho s’est adressé au public via un « mea-culpa » plutôt original. Suivant sa déclaration, il avait été épris d’une vie de démon intraitable que seule son arrestation a pu limiter.
» Merci d’avoir mis fin à la vie d’un démon que je n’ai pas pu arrêter « a-t-il indiqué avant de poursuivre : » Je m’excuse auprès de ceux qui ont été blessés par moi. »
Actuellement, Cho attend sa sentence qui devrait le mener en prison pour un an de réclusion, une peine que bon nombre d’observateurs juge trop laxiste sachant qu’aux Etats-Unis, un crime de cette catégorie pourrait aboutir sur une peine maximale de 20 ans de prison.
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