La Banque coréenne étudie le rôle des crypto-monnaies et de la Blockchain dans une société sans billet

La Banque coréenne étudie le rôle des crypto-monnaies et de la Blockchain dans une société sans billet

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5 mai 2018 par Xavier

Selon un rapport de TokenPost, la Bank of Korea (BoK), la banque centrale de Corée du Sud, envisage la domination des crypto-monnaies et des applications Blockchain pour son projet « société sans numéraire. »

Des solutions de rechange

Le rapport de paiement de 2017 de la BoK incluant une annonce officielle de son projet pilote Cash-Free Society a été publié. L’institution financière aurait exploré la possibilité d’appliquer la Blockchain aux systèmes de paiement en collaboration avec des banques étrangères. Ainsi,  la sécurité de paiement sera assurée par une demande de mots de passe.

Des recherches sur l’impact des crypto-monnaies sur le système financier ont été menées par la BoK en mettant l’accent sur une monnaie numérique et l’éventuelle émission d’un mot de passe, d’après une annonce faite en janvier dernier.

Les objectifs du projet concernent la commodité du client et la réduction du coût de production de la monnaie physique. Un total de 53,7 milliards de KRW (47 millions de dollars) a été dépensé pour l’émission de la monnaie fiduciaire jusqu’ici.

Par ailleurs, le gouvernement sud-coréen compte utiliser l’initiative afin de déployer l’économie souterraine. Cette dernière serait axée en premier lieu sur les liquidités. Kwak Hyun-soo, un analyste chez Shinhan Investment Corp, a déclaré :

Cela peut ouvrir l’économie souterraine et ainsi améliorer l’équivalence fiscale : la boite à chaussures, pleine de 50 000 billets gagnés et qu’on peut voir dans les films disparaîtra dans la réalité (avec l’avènement d’une société sans argent.)

Aucune solution pour les conflits de réglementation

Depuis l’explosion du prix du Bitcoin en décembre 2017, la Corée du Sud s’efforce de réglementer les crypto-monnaies, bien qu’elles n’aient toujours pas trouvé la régulation adaptée. Le ministre de la Justice a fait une déclaration selon laquelle il interdirait le trading de crypto-monnaie en janvier. Cette décision a été rapidement annulée, en février, par le ministre du Bureau de la coordination des politiques gouvernementales. Cela fait suite à une pétition des bourses de crypto-monnaies basées dans le pays et une menace de poursuite en justice.

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Une autorégulation s’est alors instaurée au sein des bourses d’échanges de crypto-monnaies. Une réunion entre les 14 bourses de monnaies virtuelles s’est tenue en mi-avril pour favoriser la réglementation commune, visant à établir la transparence tout en éliminant les lacunes susceptibles d’être exploitées à des fins criminelles dont le blanchiment d’argent.

En ce qui concerne les Initial Coin Offering, elles ont été interdites en octobre 2017 d’après un rapport du 30 avril – celui-ci détaille de quelle manière « les États-Unis, la Suisse et la Chine accepteraient et édicteraient des règlements relatifs à l’argent, à travers des études de cas effectués à l’étranger. » Le gouvernement tourne également son attention vers les autres pays qui tendent à réglementer les crypto-monnaies.

De nombreuses startups de la Corée du Sud ont déménagé dans des pays plus conviviaux pour les ICO tels que Hong Kong, Singapour et la Suisse. Ce mouvement qui attire de plus en plus d’entreprises de crypto-monnaies pourrait entraîner une stagnation sérieuse des technologies financières en plein essor dans le pays.

Que pensez-vous de l’étude de la banque coréenne sur le rôle des crypto-monnaies et de la Blockchain pour une société sans numéraire ? Faites-nous part de votre avis dans la section des commentaires ci-dessous.

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