La Banque mondiale injecte 73 millions de dollars dans une initiative d’obligation publique basée exclusivement sur la Blockchain
Selon la Banque mondiale, le prix de la première obligation publique émise et gérée en utilisant uniquement la Blockchain s’élèverait à 100 millions de dollars australiens (73,16 millions de dollars américains). Cette somme servira à étudier les perspectives d’amélioration apportées par le grand registre distribué dans les pratiques de vente d‘obligations des prochaines décennies.
La Banque mondiale lance un emprunt obligataire
La banque australienne Commonwealth Bank (CommBank) serait l’unique gestionnaire de la transaction, d’après un communiqué de presse. La Banque mondiale l’a expressément choisi pour ce rôle. L’obligation devrait être conclue le 28 août.
Baptisée « Bondi » en l’honneur de la fameuse plage australienne, elle a été créée pour émettre des obligations en dollars australiens, le « kangourou », par des entités étrangères et générer un rendement de 2,2 %.
Un laboratoire interne de la chaîne de distribution de la CommBank a développé la plateforme d’émission. Afin d’optimiser l’efficacité des transactions entre vendeurs, acheteurs et banques, un réseau distribué sera également mis en place.
La CommBank serait d’ailleurs la première institution au monde à utiliser la Blockchain pour la collecte de fonds auprès d’investisseurs publics. Les autres projets ciblent des investisseurs du marché privé, a souligné le rapport du 23 août.
Bondi sera publié et géré sur une Blockchain privée Ethereum. Elle est exploitée par la Banque mondiale à Washington et l’ABC, à Sydney.
Des ventes obligataires de 50 à 60 milliards de dollars par an seront conclues dans le but de lutter contre la pauvreté et d’améliorer la durabilité des marchés mondiaux.
La Banque mondiale collabore avec Microsoft
En parallèle, la Banque mondiale utilisera la plateforme de cloud computing de Microsoft afin de gérer les obligations en Amérique.
L’institution financière a déclaré dans un rapport antérieur que Microsoft avait déjà validé les « capacités, la sécurité et l’échelle » d’Ethereum pour l’émission des obligations.
Aussi, afin de réduire les coûts de transactions, l’Australian Securities Exchange songe à inclure la technologie du grand registre distribué dans son système. Son service devrait voir le jour en 2020 selon Reuters.
Que pensez-vous de la Banque mondiale déployant des obligations publiques créées et gérées par la Blockchain ? Faites-nous part de votre avis dans la section des commentaires ci-dessous.