La plus grande banque de Russie, Sberbank, a demandé à un client de divulguer ses revenus crypto à des fins de contrôle. D’après les explications relayées à Forbes (Russe), cette requête était appuyée sur une loi fédérale numérotée 115 concernant le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme.
Une procédure peu orthodoxe
Quand il s’agit de prioriser l’intérêt supérieur de la Nation, l’Etat Russe est bien connu pour s’immiscer dans les affaires de ses dirigeants et de ses citoyens.
Récemment, sa plus grande banque, Sberbank, a exhorté un client à remettre les données concernant ses activités crypto et notamment ses revenus en monnaies numériques.
Selon Vladimir Smerkis, cofondateur de la crypto-bourse Tokenbox.io, la banque aurait ainsi envoyé une lettre qui exige des informations sur son adresse de wallet, son équipement de crypto-minage et les indicateurs de taux de hachage, et ce, en vertu de la loi fédérale n°115 sur la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme.
Smerkis choqué par le geste de Sberbank
En s’adressant à Forbes (Russe), le patron de la plateforme de trading Tokenbox.io a critiqué le procédé de Sberbank qui oblige un client à remettre des données sur une activité non cernée par la loi locale.
« Nous sommes très perturbés par la façon dont Sberbank peut faire appel à des conditions qui n’existent pas encore dans le droit russe », explique-t-il.
Il importe de savoir que la Russie s’intéresse peu au secteur de la crypto-monnaie et se tournerait plus vers la Blockchain.
Effectivement, Dimitri Medvedev avait commenté que la réglementation du secteur des monnaies numériques n’étant pas une priorité, cependant, il avait encouragé le gouvernement à poser quelques bases réglementaires au mois de mai de l’année 2018.
Que pensez-vous de cette requête posée par Sberbank ? Donnez votre avis dans la section commentaires.
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