Billon subventionné à hauteur de 2,1 millions de dollars par l’Union européenne
S’inscrivant dans le cadre de la deuxième phase du programme de la Commission européenne relatif aux instruments pour les PME, l’UE aurait octroyé une somme de 2,1 millions de dollars à Billon Digital Services, la société polono-britannique de fintech, afin de l’aider dans le développement d’un système de gestion de documents décentralisé basé sur la Blockchain.
Financer la finalisation du projet
La société aurait travaillé depuis un certain temps sur le développement d’un système de registre distribué exclusif, baptisé B4TDM, Blockchain for Trusted Document Management. Ce système serait actuellement dans la phase de finalisation de sa construction.
Ce financement, qui au passage représenterait près de 70% du coût du projet, permettrait à l’entreprise de couvrir deux années de labeur visant à compléter toutes les nouvelles fonctionnalités, ainsi que de financer les actions commerciales initiales pour le lancement de ce produit, ayant pour ambition d’être adopté à l’échelle mondiale.
En plus de cette subvention, Billon aurait également accès au coaching, à la formation, aux événements de networking et aux conférences.
Il importe de savoir que parmi les soixantaines d’entreprises qui ont obtenu un financement au cours de cette phase de financement par l’UE, Billon aurait été la seule à avoir utilisé la technologie Blockchain.
Les avantages du B4TDM
B4TDM serait une solution propriétaire alimentée par une Blockchain, permettant à ses utilisateurs de stocker, signer et partager des documents numérisés tout en leur offrant un moyen de chiffrer leurs documents et l’identification des personnes pouvant accéder à ces derniers.
Selon Billon, ce système est d’une grande aide pour les entreprises dans la réduction de moitié de leurs coûts de gestion, ce qui justifierait l’énorme somme alloué par l’UE à ce projet.
Un autre avantage accordé aux entreprises est la facilité de se conformer entièrement aux directives du règlement général sur la protection des données (RGPD), ainsi qu’aux directives sur les marchés d’instruments financiers II (MiFID 2) de l’Union européenne.
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