Bitfury s’engage à protéger l’environnement
Après que le New Scientist a remis en question l’idée selon laquelle l’exploitation du Bitcoin est inconciliable avec la lutte contre le changement climatique, Bitfury, la société Blockchain, lui emboîte le pas dans un projet visant à conserver et augmenter la superficie des forêts du Kazakhstan.
Un projet soutenu par l’Etat
Actuellement, Bitfury et PNUD sont en cours de signature d’un accord avec le ministère kazakh de l’écologie, de la géologie et des ressources naturelles en vue d’instaurer un terrain forestier de 20 hectares dans la région de Pavlodar.
L’objectif de cette sérieuse investigation serait de compenser l’empreinte carbone émis par la société, mais également d’orienter le pays dans une émission de gaz à effet de serre plus responsable.
Évoquant développement, Yakup Beris, le représentant résidant du PNUD au Kazakhstan, aurait affirmé que ce projet représente la première initiative de réduction de carbone pour le pays.
« Nous espérons qu’elle accélérera les efforts du pays pour réduire le dioxyde de carbone en partenariat avec le secteur privé », a-t-il ajouté.
La forêt au Kazakhstan particulièrement menacée
Ce projet Bitfury-PNUD est une idée originale de la Biodiversity Financing Initiative (BIOFIN) qui s’inscrit parmi les objectifs qu’elle vise à travers ses travaux, consistant à innover la gestion des forêts en instaurant un cadre juridique plus propice et en œuvrant pour une prise de conscience collective en matière d’émission de gaz à effet de serre.
D’après Meruyert Sarsembayeva, la spécialiste des mécanismes financiers de BIOFIN, sur les 29 millions d’hectares de forêts que compte actuellement le Kazakhstan, seule une infime partie est protégée, et une superficie assez considérable demeure la proie des incendies de forêt et de l’exploitation forestière.
Que pensez-vous de cette initiative écologique dont fait preuve l’entreprise Blockchain Bitfury? Partagez votre avis dans la section commentaire ci-dessous.