Cette semaine, Coinhive mettra fin à ses activités
La société de minage de Monero via navigateur web a récemment fait part de sa décision d’arrêter les services de minage pour des raisons de performance et de notoriété. Dans son blog, la plateforme parle d’une conclusion prise à l’issue d’une baisse du taux de hachage engendrée par le hardfork du Monero (XMR).
Coinhive ne sera plus disponible en mars
La société l’a déclaré dans son blog officiel…Coinhive ne proposera plus ses services à partir du 8 mars ! D’après les explications de la plateforme :
« La baisse du taux de hachage (50%) après le dernier hardfork du Monero » serait à l’origine de cette décision.
En apportant une solution attractive en termes de minage, basé sur le chargement d’un Javascript qui mine le Monero avec la puissance de CPU des visiteurs, Coinhive figurait comme une bonne solution rentable pour les propriétaires de sites. Toutefois, le détournement du programme par les hackers a eu raison de son utilité.
Les hackers détournent Coinhive
La plateforme minière Coinhive était présentée comme une alternative aux bannières publicitaires, permettant aux sites d’héberger un logiciel pour miner du Monero avec les processeurs de visiteurs.
Par ailleurs, cette pratique a été rapidement ciblée par les hackers, et détournée par ces derniers à l’insu des visiteurs.
Depuis, Coinhive a été perçu comme un malware, d’ailleurs, Check Point l’avait placé à la sixième position des outils de piratage les plus utilisés en tant que logiciel de « crypto-jacking ».
Coinhive remains the leader in the #cryptojacking industry with a 62% share of all websites using a JavaScript cryptocurrency miner. pic.twitter.com/YKbZpQ3qmP
— Bad Packets Report (@bad_packets) August 16, 2018
Cette connotation négative a fini par alerter les programmes anti-virus, qui l’interdisent (dans certains cas) tandis que d’autres logiciels malveillants ont été fabriqués à son image.
Que pensez-vous de cette décision de Coinhive de mettre fin à ses activités ? Donnez votre avis dans la section commentaires.