Si la majorité des pays ayant recours aux crypto-monnaies se hâtent pour mettre en place un cadre légal afin de pouvoir profiter des avantages de l’économie numérique, le Qatar, quant à lui, s’abstient de traiter directement avec les monnaies numériques.
Toute forme de service liée aux crypto-monnaies est prohibée
Le Qatar Financial Center (QFC), l’autorité de régulation du pays, a annoncé l’interdiction des crypto-monnaies dans le pays.
« Les services d’actifs virtuels ne peuvent pas être effectués dans ou depuis le QFC pour le moment », a-t-il déclaré.
En effet, cette interdiction touche toutes les facettes de l’industrie, que ce soit les services de trading ou de stockage, ou encore les services financiers liés aux crypto-actifs. Le régulateur a précisé lors de l’annonce de l’exclusion que cette nouvelle disposition inclut :
« Tout élément de valeur qui remplace la monnaie, qui peut être tradé ou transféré numériquement et peut être utilisé à des fins de paiement ou d’investissement ».
Un lien avec l’effondrement du Bitcoin en 2018 ?
Sachant qu’aucun détail sur les raisons de cette mesure n’a été communiqué, il est fort probable qu’il s’agit une décision intimement liée aux évènements des années précédentes, et les restrictions du QFC envers les crypto-monnaies en seraient la conséquence directe.
En effet, en 2018, après que le Bitcoin a connu une chute vertigineuse, la banque centrale du pays avait déclaré que le commerce du BTC était illégal dans le pays et constituait une menace.
« Cette crypto-monnaie est très volatile et peut être utilisée pour des délits financiers et le piratage électronique ainsi que pour risquer de perdre de la valeur car il n’y a pas de garants ou d’actifs », avait-elle soutenu à l’époque.
Que pensez-vous de l’interdiction des actifs numériques dans cette économie à plus de 2,5 millions d’habitants ? Réagissez dans la section commentaire ci-dessous.
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