[démenti] Le Conseil économique et social demande plus de contrôle sur le bitcoin

[démenti] Le Conseil économique et social demande plus de contrôle sur le bitcoin

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18 avril 2015 par CanardCoinCoin

Je me suis dis que démentir un article de temps en temps serait bon pour le moral des utilisateurs ou futurs utilisateurs des crypto-monnaies.
Aujourd’hui l’article Le Conseil économique et social demande plus de contrôle sur le bitcoin :

Un rapport du Conseil économique, social et environnemental, CESE, adopté ce mercredi, sur les nouvelles monnaies, n’est pas tendre avec les monnaies virtuelles, et avec la plus puissante d’entre elles, le bitcoin. Malgré « une technologie valable« , ce moyen de paiement virtuel « pose un problème majeur« , estime l’auteur du rapport, Pierre-Antoine Gailly : manque de transparence, opérations douteuses et régulation insuffisante.

Bitcoin et autres crypto-monnaies (pour la plupart) fonctionnent sans régulation. C’est utilisé dans ce but. Donc dire « régulation insuffisante » c’est une bonne nouvelle pour l’avenir de ces monnaies.
« manque de transparence » : devrions nous parler de la transparence des banques ?
« opérations douteuses » : toutes les monnaies, tous les moyens de paiement sont un jour testés pour faire des opérations douteuses. Si on devait jeter à la mer les monnaies qui font l’objet d’opération douteuse le dollars et l’euro seraient rayés de la carte.

Le CESE recense 500 monnaies virtuelles dans le monde, avec un poids lourd, le bitcoin, créé en 2009, qui représente, à lui seul, près de 90 % de l’activité monétaire virtuelle. Ce type de monnaie n’est pas assimilable à une vraie devise, puisqu’il n’est pas émis par une banque centrale, mais peut être utilisé pour l’achat de biens et services auprès de ceux qui acceptent ce moyen de paiement.

On devra dire au CESE qu’on dépasse les 1000.

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Crainte d’opérations douteuses

Une technologie de cryptologie très sécurisée, reconnaît le CESE, qui s’inquiète surtout d’une chose : l’anonymat des transactions. Le bitcoin ne répond pas à l’exigence de confiance et de transparence d’une monnaie, estime le rapporteur, qui craint les opérations « douteuses, voire illégales et pour le blanchiment d’argent« .

Voir ci-dessus : celui qui n’a jamais péché nous lance la première pierre.

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Autre argument avancé par le CESE, la volatilité de cette monnaie, dont la valeur a beaucoup évolué, de 1 dollar à 1 163 dollars, entraînant par exemple la faillite de la plateforme d’échanges japonaise MtGox, en 2014.

La faillite des entreprises depuis la crise, la faillite de la Grèce… quelque soit la monnaie, nous ne sommes jamais protégés.

Pour un cadre légal international

Le conseil préconise la mise en place d’« un cadre légal international de régulation » de ces monnaies virtuelles, insistant aussi sur l’entente entre Etats pour « harmoniser les pratiques » et lutter « contre le blanchiment et le financement du terrorisme« .

Avant le CESE, Tracfin, la cellule de lutte contre le blanchiment d’argent du ministère des Finances français avait déjà appelé à un meilleur encadrement des monnaies virtuelles en juillet dernier.

L’esprit du 11 janvier s’est encore barré bien loin. Sous prétexte de nous protéger et de lutter contre le financement terrorisme (encore), l’état qui sent son pouvoir sur les moutons de la masse s’effriter de jour en jour envisagerait un cadre légal international de régulation.

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Ne l’oubliez pas : utiliser le dollars ou l’euro c’est utiliser un « objet » qui appartient à l’état qui peut tranquillement prendre une taxe sur vos transactions ou réclamer de tout voir vu que l’on utilise son « bien ».
La crypto-monnaie n’appartient à personne en particulier. L’état y perd une souveraineté.

La crypto-monnaie a de longs jours devant elle car, si l’on pense que le P2P est toujours là après de nombreuses années de diabolisation, ce système appartient à internet et il faudrait débrancher internet pour arrêter ces révolutions.

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