Huit anciens développeurs principaux de Morgan Stanley, l’une des plus grandes banques d’investissement de Wall Street, ont uni leurs forces pour mener à bien un projet de trading de produits dérivés sur crypto-monnaies, qu’ils ont baptisé Phemex pour faire référence à la déesse grecque de la renommée Pheme.
Une performance technique très élevée
Basée à Singapour, Phemex se spécialisera dans des contrats à durée indéterminée liés à des crypto-monnaies, telles que le Bitcoin, Ether, XRP, Litecoin et EOS, et ce, avec un effet de levier allant jusqu’à 100 fois supérieures.
Sa performance se révèle être 10 fois plus rapide que les autres plateformes de crypto-monnaies, avec une capacité de 300 000 transactions par seconde. De plus, elle disposerait d’une saisie de commande ainsi qu’un temps de réponse de moins de 1 milliseconde.
Jack Tao, un des co-fondateurs, a déclaré :
« Ces paramètres de trading sont comparables à ceux de certaines grandes banques d’investissement telles que Morgan Stanley. Notre moteur d’appariement, de trading et de risque était en place depuis six mois, plaçant la plateforme à égalité technique avec le Nasdaq«
En effet, les inscriptions à la plateforme ont été ouvertes il y a de cela dix jours et elle enregistrerait actuellement quelques milliers d’utilisateurs, un taux de participation appréciable pour un début, selon Tao.
Un avenir brillant pour la crypto-bourse
Interrogé sur les raisons de sa migration vers la crypto-sphère, Tao a répondu que le marché des dérivés a un grand potentiel de croissance et qu’ils détiennent toutes les cartes pour apporter une amélioration au secteur. Se ressourçant à travers les années riches en expérience dans la finance traditionnelle, Phemex promet des normes techniques très élevées.
Certes, le marché des dérivés de crypto-monnaies est relativement saturé, pourtant Tao espère pouvoir faire la différence en corrigeant les actuels problèmes du secteur, notamment ceux liés aux techniques et à la sécurité.
Il pense d’ailleurs pouvoir aligner son service avec ceux qui ont réussi à obtenir une licence auprès de la Monetary Authority of Singapore.
Pensez-vous que le statut des fondateurs de ce projet va peser dans sa réussite ? Réagissez dans la section commentaire.
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