D’après l’étude récente de la startup Confirm, 69% des crypto-entreprises ne se conformeraient pas aux normes d’identification KYC, ou du moins y font abstraction.
La crypto-monnaie est loin d’être transparente
L’étude de la startup Coinfirm a révélé qu’une grande partie, soit plus de la majorité des crypto-plateformes, ne se conformeraient pas aux procédures de connaissance client (KYC) et aux identifiants.
69% des entreprises n’intègrent pas le système KYC « Know your customer » qui permet de relier une donnée ou une activité à un utilisateur.
Par ailleurs, 26% des crypto-bourses s’attacheraient à ce système et appliquent un niveau « élevé » de procédures de lutte contre le blanchiment d’argent.
Ceci étant, cette triste réalité indique que l’écosystème de la crypto-monnaie est encore sujet aux risques de détournements et de vols d’actifs irréversibles, alors qu’une « seule adresse de porte-monnaie » suffirait pour commencer, selon Pawel Kukowski, PDG de Confirm.
Binance présente des risques
Binance, l’une des plus grandes crypto-bourses en activité a été identifiée par Coinfirm comme présentant un « risque élevé », étant donné que ses dépôts et retraits de faibles valeurs (inférieurs à 2 BTC) ne requièrent pas de contrôle KYC depuis le mois de février.
Pour répondre à cette accusation, Samuel Lim de Binance répond :
« A l’heure actuelle, dans l’industrie, la mise en œuvre d’une exigence KYC unique visant à servir tous nos utilisateurs et entreprises est un effort ambitieux, mais continu. Toutefois, dans chacune des juridictions dans lesquelles elle opère, Binance adhère à toutes les règles et réglementations locales et a instauré la confiance du public grâce à ses développements, ses services et ses valeurs depuis sa création. »
Que pensez-vous de cette étude de Coinfirm ? Donnez-nous votre avis dans la section commentaires.
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