Le gouvernement de Moscou se met à l’Open-Source + blockchain pour les votes

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4 décembre 2017 par CanardCoinCoin

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Ça va devenir courant. Après le Venezuela qui vient d’annoncer créer sa propre crypto-monnaie, voici la Russie qui va tester une solution blockchain pour les élections.

Le gouvernement de Moscou va de l’avant avec des plans visant à tester l’utilisation d’une blockchain pour ses élections municipales.

L’année dernière, des responsables du gouvernement de Moscou ont déclaré aux médias locaux qu’ils étudiaient les technologies possibles dans le but de réduire le risque de fraude. L’utilisation possible s’inscrirait dans le cadre de son projet d’ e-gouvernement « Active Citizen », qui constitue l’un des nombreux domaines dans lesquels la blockchain est à l’étude (y compris comme base pour un nouveau système d’enregistrement foncier).

Maintenant, selon une déclaration du 4 décembre, les responsables ont mis au point un système pilote de suivi des votes par blockchain, déclarant que la technologie rendrait son programme Active Citizen en cours « plus ouvert », selon une déclaration traduite.

Le gouvernement a expliqué :

« L’introduction de cette technologie rendra le vote dans l’initiative de « Active Citizen » encore plus ouvert : il sera difficile de dire que l’administration interprète incorrectement les votes, ou modifie les résultats du vote lorsque les citoyens eux-mêmes pourront vérifier ces informations.

En plus de l’annonce publique, le gouvernement a rendu le code à l’origine de la solution pilote open-source sur GitHub.

La déclaration elle-même n’indique pas clairement si le recours au vote par blockchain s’étendra au-delà de la phase pilote. Pourtant, ce domaine a également suscité l’intérêt du secteur privé russe, y compris de son dépositaire central de titres qui a commencé à tester le vote par procuration avec blockchain – permettant aux actionnaires d’émettre des votes sur les décisions des entreprises – l’année dernière.

Note de la rédaction: Certaines des déclarations contenues dans ce rapport ont été traduites du russe, et anglais.