Bien que le Bitcoin soit légal aux États-Unis, au Japon et en Corée du Sud, il n’a pas encore été approuvé exhaustivement dans d’autres pays. Si l’expansion du Bitcoin à travers le monde aboutit, les échanges de biens et de services seront cautionnés. C’est une initiative audacieuse prise par le gouvernement des Îles Marshall, en se servant de sa crypto-monnaie officielle appelée Sovereign (SOV).
Une crypto-monnaie en tant que monnaie nationale souveraine
Joseph Yong (@iamjosephyoung) a publié sur Twitter :
Beaucoup de gens ne semblent pas comprendre la différence entre le cours légal et la monnaie légale. Le Bitcoin est une monnaie légale au Japon, en Corée du Sud et aux Philippines, il est permis de l’utiliser comme monnaie.
Many people seem to not understand the difference between legal tender and legal currency.
Bitcoin is a legal currency in Japan, South Korea, and Philippines, it's legal to use it as a currency.
Legal tender means it's illegal not to accept it as money, it must be accepted.
— Joseph Young (@iamjosephyoung) May 11, 2018
D’après le ministre assistant du président et du ministre de l’environnement de la République des Îles Marshall, à partir du troisième trimestre de 2018, le Sovereign (SOV) aura une vente de jetons. Le nombre de jetons en circulation est limité à 24 millions.
Le gouvernement ne compte pas mettre fin à la monnaie fiduciaire, dans les années à venir. Le Sovereign (SOV) complètera le dollar américain, la seule monnaie autorisée du pays, depuis 1982.
Bien que les décideurs et les régulateurs du monde entier se préoccupent de l’utilisation abusive des crypto-monnaies au profit de l’évasion fiscale, le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme, le SOV est délibérément conçu pour être inutilisable à ces fins.
Le ministre David Paul a ajouté que le SOV agira comme une monnaie ordinaire aux Îles Marshall. Cela effacera les doutes des entreprises et des particuliers.
Cela crée une sécurité juridique pour son utilisation, car toutes les juridictions ont des lois mises en place pour faire face à la monnaie légale, alors que les crypto-monnaies privées sont traitées différemment, selon les juridictions. Il était clair que le marché avait énormément besoin d’un système de Blockchain non anonyme. Ce dernier ne peut que fonctionner dans un environnement réglementé.
Neema, une société de technologie financière israélienne, est à l’origine du SOV. Le PDG Ben-Ezer a initialement proposé l’idée d’une crypto-monnaie à la nation insulaire. L’entreprise met tout en œuvre pour faciliter la gestion des avoirs et leurs transferts.
Ben-Ezer aspire à prouver au monde que les crypto-monnaies sont des alternatives fiables, dans une économie de marché. Il s’attend à un impact mondial et cela pourrait déclencher une réaction en chaîne sur la manière dont les crypto-monnaies sont perçues et réglementées.
Faire appel à une Initial Coin Offering
Conformément aux méthodes KYC utilisées par les bourses, les personnes souhaitant acheter des tokens SOV au cours de l’Initial Coin Offering (ICO), sont tenues se de prémunir d’une pièce d’identité du gouvernement et un marqueur biométrique, afin que chaque porte-monnaie soit associé à un token d’identité. Le SOV sera bientôt disponible à l’achat auprès des sites échanges.
Que pensez-vous de la crypto-monnaie lancée par les Îles Marshall ? Faites-nous part de votre opinion dans la section des commentaires ci-dessous.
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