Japon : de nouvelles pistes sérieuses sur le piratage de Zaif !
Suite au piratage de Zaif au mois de septembre, les experts de Japan Digital Design Co (JDD) ont déclaré récemment avoir identifié la source de transactions des MonaCoins volés. Sachant que le traçage des crypto-fonds après un hack se révèle ardu, voire utopique, ces experts sont parvenus à identifier la source via une méthodologie spécifique et une grande persévérance.
Des résultats probants après deux mois d’enquête
Lorsque la crypto-bourse Zaif a été piratée , elle a perdu 6,7 milliards de yens en BCH, BTC et MonaCoin confondus. La plateforme s’est alors retournée vers des experts liés à Mitsubishi UFJ, une de filiales de Japan Digital Design Co (JDD), qui a donc repris l’enquête suivant un hackathon avec Tokyo Western et El Plus (société de cybersécurité).
Selon les explications, « le chemin des transferts a été étudié à travers une analyse statistique de la Blockchain. En déployant le nœud de la monnaie virtuelle à grande échelle, nous avons vérifié si nous pouvions obtenir des indices tels que la source ».
Aussi, JDD aurait été en mesure de tracer les transactions, ou du moins les adresses impliquées dans les mouvements de fonds volés juste après le vol des MonaCoins.
Zaif, une plateforme exposée aux risques
Quel que soit le résultat de ces enquêtes, la crypto-bourse japonaise peut féliciter la société de cybercriminalité pour son analyse salvatrice sachant que le hack avait permis aux pirates de subtiliser 966 BTC, des jetons BCH et MonaCoin valant à peu près 59 millions de dollars (cours de septembre).
En tant que plateforme renommée, elle constitue automatiquement une cible privilégiée des hackers, raison pour laquelle ses dirigeants doivent investir plus sérieusement dans sa protection.
Par ailleurs, l’opérateur de Zaif, Tech Bureau avait déjà reçu un ordre de réhabilitation ou d’amélioration des activités de la part de la FSA suivi d’une mise en demeure qui aboutirait par des sanctions en cas de laxisme. Et au regard des activités de cybercriminalités du Japon, cette requête semble bien motivée pour le bien de la plateforme, mais surtout pour l’intérêt des investisseurs.
Que pensez-vous de l’enquête sur les pertes de fonds de Zaif ? Réagissez dans la section commentaires.
- Le périple de Crypthomie vire au cauchemar - 23 juin 2020
- Un ancien employé du KFC perd son empire de crypto-drogue - 22 juin 2020
- La Finlande: plaque tournante pour les échanges illégaux en Bitcoin - 19 juin 2020