Lors de la conférence SXSW, Jimmy Song, éducateur et développeur Blockchain a déclaré dans un débat que les « permissioned Blockchain » n’avaient pas d’intérêt et qu’elles ne devraient pas être autorisées, y compris Ethereum.
La décentralisation au cœur du débat
Pour Jimmy, la Blockchain est aujourd’hui victime d’une incompréhension de concept avec les « permisionned Blockchain ».
« Dans une large mesure, lorsque je pense à quelque chose comme une Blockchain autorisée, je vois ces mots comme un oxymore », déclare-t-il.
Il ne comprend pas pourquoi on utilise le terme « autorisation » si la technologie est « censée être décentralisée ».
Pendant le débat, il s’est avancé dans une plaidoirie critique à l’égard de ces « permissioned Blockchain » qui n’auraient aucun intérêt, dans le sens où le fait d’accorder une permission introduit une part de centralisation.
« Le pouvoir est réparti entre les personnes, les organisations, quelque chose comme ça. Mais ce n’est pas vraiment décentralisé de cette façon », explique-t-il après avoir mentionné que cette Blockchain « n’est certainement pas décentralisée de manière raisonnable ».
Ethereum serait une « permissioned Blockchain » ?
Poursuivant ses critiques sur le concept des Blockchains « autorisées », Jimmy s’attaque à Ethereum, la deuxième plateforme de crypto-monnaie du monde après Bitcoin. Il déclare :
« Je pense qu’Ethereum est une Permissioned Blockchain ».
Lorsque Ethereum et Vitalik Buterin ont décidé que des transactions particulières « n’étaient bonnes que pour l’écosystème Ethereum », ils peuvent décider de les annuler, « c’est exactement ce qui s’est passé avec le DAO », explique-t-il.
Pour terminer, il déclare :
« Pour moi, la seule Blockchain sans permission qui existe est celle qui est réellement décentralisée, à savoir Bitcoin ».
Que pensez-vous de ces avis de Jimmy Song sur les Permissioned Blockchain ? Donnez-nous votre avis dans la section commentaires.
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