Julius Baer, la banque suisse de 125 ans, offrira des services de crypto-monnaies
Détenant une participation minoritaire dans la startup de crypto-monnaies Seba, Julius Baer, la banque privée suisse âgée de plus 125 ans, vient d’annoncer son partenariat avec cette dernière pour offrir à ses clients l’accès à de nouveaux services d’actifs numériques.
Rapprocher les actifs numériques des clients
Dans un but d’innovation et d’exploitation des nouvelles technologies pour élargir ses services, Julius Baer entend répondre à la demande croissante des clients en matière de capacité de stockage, d’échange et d’investissement dans les crypto-actifs.
Peter Gerlach, le responsable des marchés chez Julius Baer, explique :
« Chez Julius Baer, nous sommes convaincus que les actifs numériques vont devenir une classe d’actifs durable légitime du portefeuille d’un investisseur. »
Pour sa part, Guido Buehler, le PDG de Seba, a annoncé sa fierté d’avoir Julius Baer comme investisseur.
Toutefois, cette opération dépendra de l’obtention par Seba d’une licence bancaire et de négociation de titres, de la part de la FINMA, l’autorité fédérale.
L’obtention de cette licence est prévue plus tard cette année.
La crypto-monnaie en effervescence chez les banques
Bien qu’un certain nombre de banques suisses, dont Swissquote et Falcon, aient déjà emboîté le pas dans le domaine des crypto-monnaies, l’entrée en matière de Julius Baer a suscité un vif intérêt.
Gérant un actif d’environ 382 milliards de francs suisses (environ 336 milliards €), Julius Baer fera donc une entrée remarquée dans la fusion en cours de la technologie des crypto-actifs dans le secteur financier traditionnel.
En jonglant avec la crypto-monnaie, la banque aurait indiqué que les risques potentiels qui ont suscité la réticence des banques traditionnelles de Suisse ou d’ailleurs à intégrer des produits cryptomonétaires dans leurs services, étaient pour du moins acceptables.
Que pensez-vous de l’entrée de Julius Baer dans le marché des crypto-monnaies ? Partagez votre avis dans la section commentaire ci-dessous.