Lazarus Group profite de la crise du coronavirus pour renforcer les activités illicites
Si le confinement à l’échelle planétaire a obligé indirectement les gens à s’orienter vers l’usage du numérique, les cybercriminels n’ont pas non plus raté l’occasion pour augmenter leurs bénéfices. En effet, les activités malveillantes en ligne ont pris de l’ampleur, à l’instar de de celles du groupe Lazarus.
Des stratagèmes bien élaborés
Un rapport récent a révélé que Lazarus Group, la très célèbre organisation de piratage informatique, a intensifié ses efforts pour voler des crypto-monnaies. Le rapport relatant ce fait se lit comme suit :
« Le groupe de piratage APT (menaces persistantes adaptatives) Lazarus, qui serait parrainé par un certain gouvernement, multiplie les activités de cybercriminalité en Corée du Sud et en dehors »
Apparemment, le groupe de malfaiteurs ne cible que les personnes habituées dans la manipulation des crypto-monnaies et les habitués du secteur crypto.
Plusieurs manœuvres ont été déployées par ce groupe pour parvenir à leurs fins, notamment l’utilisation des emails malveillants mettant en avant des noms de sociétés fictives œuvrant dans les services de crypto-monnaies.
Le spear phishing, une autre démarche typique de ce groupe nord-coréen, consiste à extorquer des informations personnelles sur les prochaines victimes afin de les exploiter plus tard pour perpétrer des vols et des escroqueries.
La Corée du Nord est le principal suspect
Etant donné que le gouvernement Nord-Coréen a toujours été soupçonné être de mèche avec le groupe Lazarus, l’opinion des observateurs converge pour affirmer que c’est le pays tout entier qui profitera de ces gains mal acquis de crypto-monnaies.
A titre de rappel, l’ONU avait publié en 2019 un rapport dans lequel il affirme que le pays avait accumulé plus de 670 millions de dollars de bitcoins et d’autres crypto-monnaies grâce aux piratages. L’institution pointe du doigt le groupe Lazarus comme étant à l’origine de cet énorme acte frauduleux.
Ce document retrace des détails selon lesquels les actifs numériques fournissent à la République populaire démocratique de Corée plus de moyens d’échapper aux sanctions. Cette affirmation s’appuie sur le caractère anonyme et indépendant des actifs numériques, ce qui facilite le blanchiment à répétition de ces derniers.
Pensez-vous que c’est effectivement la Corée du Nord qui est en train de se financer par les crypto-monnaies à travers le groupe Lazarus ? Réagissez dans la section commentaire ci-dessous.