Le gouvernement allemand bannit le Libra de Facebook à travers sa nouvelle stratégie Blockchain

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20 septembre 2019 par Antoine

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Olaf Scholz, le ministre allemand des Finances, a proposé une nouvelle stratégie Blockchain visant à éliminer l’utilisation des monnaies parallèles telles que le Libra de Facebook.

L’Allemagne et la France hostiles au Libra ?

Occupant également le poste de vice-chancelier, Olaf Scholz, a préconisé le rejet du stablecoin Libra.

« Nous ne pouvons pas accepter une monnaie parallèle. (…) Vous devez clairement rejeté ça », a-t-il précisé.

Les autorités de régulation allemandes seraient en étroite collaboration avec leurs alliés européens et mondiaux pour qu’ils s’abstiennent de s’impliquer dans les stablecoins.

Les crypto-monnaies ne doivent en aucun cas remplacer les monnaies fiduciaires traditionnelles, ont affirmé les régulateurs dans un document rapporté par Reuters.

« Le gouvernement fédéral travaillera au niveau européen et international pour s’assurer que les stablecoins ne deviennent pas une alternative aux monnaies officielles ».

Le parlementaire Thomas Heilmann a récemment évoqué le sujet, assurant que le gouvernement bloquerait les projets de stablecoins.

Le ministre français de l’Economie et des Finances, Bruno Le Maire, s’est aligné également sur la même idéologie.

« Le développement européen du Libra est suspendu, car il menace la souveraineté monétaire des gouvernements », annonce-t-il.

Le Libra se défend face aux menaces gouvernementales

David Marcus a voulu blanchir la monnaie virtuelle de Facebook face aux appréhensions de toute part.

Il s’est exprimé durant la rencontre entre les responsables du Libra et les 26 banques centrales mondiales à Bâle.

« Le projet fait référence à un meilleur réseau et système de paiement fonctionnant sur les monnaies existantes pour offrir une valeur significative aux utilisateurs du monde entier et non à une nouvelle monnaie », a-t-il expliqué.

Que pensez-vous des difficultés que rencontre le Libra de Facebook ? Réagissez dans la section des commentaires ci-dessous.