Les législateurs américains maintiennent leur doute au sujet du Libra
Alors que le témoignage de Mark Zuckerberg devrait déboucher sur l’adoption du projet Libra par les législateurs américains, il n’en est rien finalement. En effet, des doutes persistent encore sur le stablecoin, un scepticisme qui est partagé par la majorité de la chambre parlementaire US.
Un témoignage pas très convainquant
Depuis le Libra qui soulève de nombreuses questions, aux politiques du réseau social en matière d’information, en passant par la réaction aux influences étrangères sur Facebook, la présentation de Mark Zuckerberg devant le Comité des services financiers de la Chambre des représentants des États-Unis a été pour le moins rocambolesque.
Cependant, bien que les explications fournies par le personnage aient apporté un éclaircissement de long en large au projet, les législateurs semblent encore émettre des réserves quant au lancement de la crypto-monnaie native du réseau social.
Tout juste après l’audience, Maxine Waters, la présidente du comité, a déclaré qu’elle n’est pas encore prête à appuyer le projet bien qu’elle ne soit pas contre l’innovation.
La condition sine qua non pour donner le feu vert au Libra repose sur la connaissance du projet ainsi que son fonctionnement de manière intelligible.
« Ce n’est pas comme si j’appuyais cela ou cela. Si à ce stade, je ne suis pas un partisan du Libra, c’est que je ne sais pas ce que c’est et je ne pense pas que cela ait été correctement expliqué », a-t-elle déclaré.
Les partisans du projet préconisent des actions rapides
Alors que dans le Pays du milieu, la Chine, développe actuellement sa crypto-monnaie native, certains représentants du Comité émettent l’hypothèse selon laquelle la réticence des législateurs américains vis-à-vis du Libra pourrait être dommageable pour les Etats-Unis.
Selon eux, ne pas agir promptement sur ce sujet pourrait conduire les États-Unis à être laissés pour compte ainsi qu’à perdre leur place en tant que leader mondial dans le domaine de la finance et de l’innovation.
Pensez-vous que les législateurs américains finiraient par autoriser ce projet très controversé ? Faites-nous part de votre opinion dans la section commentaire ci-dessous.