Le contrôle des flux de crypto-monnaies semble attiser l’intérêt des pays du G20. Conscient du risque et des failles ouvertes par le caractère anonyme des transactions, le groupe de pays cherche aujourd’hui à réduire l’utilisation des crypto-monnaies aux fins de blanchiment d’argent par le biais d’un registre mondial régissant les crypto-échanges.
Le Japon mène le débat sur la réglementation de la crypto-monnaie
Ouvert à la technologie Blockchain et dans une large mesure aux crypto-monnaies, le Japon affiche l’une des réglementations les plus strictes en matière de crypto-transaction.
Dans le cadre de ce nouveau projet, c’est donc au Japon, à Fukuoka, que les ministres des finances des pays les plus puissants débattront des mesures de protection des crypto-utilisateurs avec une participation du CSF et du FSB.
FSB publishes a directory of the regulatory and supervisory mandates of authorities in FSB member jurisdictions with regard to #crypto-assets https://t.co/EAIvL5n8VJ pic.twitter.com/a2x6942A3M
— The FSB (@FinStbBoard) April 5, 2019
Le choix du Japon résulte par conséquent de cette maturité en termes de crypto-réglementation, d’autant plus que le pays du soleil-levant ambitionne d’établir un plan directeur sur le développement et la gestion d’un registre d’échange de crypto-monnaies grâce à ses expériences sur les attaques et autres risques liés aux blanchiments d’argent.
Les pays de l’extrême orient en chefs de file sur l’utilisation de la crypto-monnaie
Outre le dollar, le yen et le won sont les devises les plus sollicitées en termes d’échange de crypto-monnaies contre du Bitcoin, raison pour laquelle la Corée et le Japon sont enthousiastes à l’édification d’un plan directeur sur la manière de gérer les flux de monnaies numériques.
Par contre, la Chine et l’Inde sont deux pays fortement opposés à l’utilisation des crypto-monnaies.
Si la Chine s’est contentée de restreindre les activités de crypto-transactions, l’Inde développe pour son compte une véritable campagne anti-crypto menée par la Reserve Bank of India traduite par une interdiction aux institutions financières d’offrir des services à destination des crypto-utilisateurs.
Que pensez-vous de ce projet crypto préparé par le G20 ? Donnez votre avis dans la section commentaires.