La marine thaïlandaise a envahi la maison flottante de Chad Andrew Elwartowski et de sa petite amie thaïlandaise, Suprenee Thepdet (Nadia Summergirl), adeptes de Bitcoin, au large des côtes de Phuket (Thaïlande).
Les Seastead violeraient le droit pénal thaïlandais
Les officiers de la marine thaïlandaise se sont montrés indulgents au moment d’investir le Seastead des deux Bitcoiners. Ils justifient ainsi la perquisition en citant l’article 119 du Code pénal du pays qui stipule :
« Quiconque commet un acte dans l’intention de faire descendre le pays ou une partie de celui-ci sous la souveraineté d’un État étranger ou de détériorer son indépendance est passible de la peine de mort ou de la réclusion à perpétuité. »
En effet, le couple de Bitcoiners cherchait à revendiquer les eaux internationales afin de créer un nouvel état souverain.
La territorialité mise en jeu
Suivant les faits, les propriétaires n’étaient pas à bord de la plateforme lors de l’inspection.
D’ailleurs, les officiers maritimes ont omis de les prévenir avant l’embarcation.
Toutefois, le couple rejette les griefs cités par la marine en écartant le contexte territorial, et en rétorquant que leur maison flottante est située en dehors des frontières maritimes thaïlandaises.
« Se situant à 15 milles marins au sud-est de l’île de Racha Yai, XLII (le nom de ce littoral), n’empiète pas les eaux territoriales thaïlandaises, qui sont de 12 milles marins au-delà du rivage, en vertu du droit international », soutient Elwartowski.
» Autrement dit, nous ne sommes pas soumis aux lois thaïlandaises autres que celles qui traitent de leurs ressources naturelles… et n’interfèrent pas avec leurs coutumes », poursuit-il.
Que pensez-vous de cette bataille juridique entre Elwartowski et les marines thaïlandaises ? Réagissez dans la section commentaire ci-dessous.
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