Martin Lewis de MoneySavingExpert s’est vu confronté à une situation délicate après de fausses incitations d’investissement publiées sur Facebook mettant en valeur son identité. Malgré la défense du réseau social sur l’interdiction des annonces trompeuses, de nombreux annonceurs ont été amenés à investir via des publicités, ce qui a entraîné la perte de sommes colossales et le désespoir de chacun, allant jusqu’au suicide. Suite à ces lamentations, Martin a décidé de mettre en demeure Facebook dans le but de rembourser les fonds perdus et surtout de réparer les torts causés en son nom.
Des investisseurs de Bitcoin désespéré
L’incitation à investir est un moyen très efficace pour les pirates afin d’attirer les amateurs dans divers pièges. C’est via Facebook que les malfaiteurs ont incité les gens via de fausses publicités mettant en avant l’image de Martin Lewis, un conseiller en consommation chevronné dans le monde des investissements.
Touchant un bon nombre de victimes qui ont engagé d’énormes sommes provenant de leurs économies et même de leurs fonds de retraite, l’arnaque sur Facebook s’est révélée dévastatrice. L’ampleur des pertes vient à impacter la santé mentale et physique de certains, ce qui n’a pas laissé Lewis insensible. D’autre part, le mobile principal des investissements relève de la présentation du conseiller dans les publicités incitatives. Lewis explique :
« L’impact sur la santé mentale des personnes de perdre leurs fonds de retraite ou l’argent de leurs enfants, l’argent qu’ils pensaient investir, est catastrophique et a des conséquences néfastes pour la vie », avant d’empathiser sur le fait.
« Vous pouvez voir ce que je ressens à ce sujet. »
L’action en justice contre Facebook
Étant incapable de déterminer les responsables directs de ces actes frauduleux, Lewis s’est tourné vers la source des publicités réprimandables, c’est-à-dire Facebook. Pour lui, l’usurpation de son identité pour inciter l’investissement est déjà un grand malheur, mais lorsque la possibilité de cet acte vient à être facilitée par un aussi grand réseau que Facebook, il faut faire quelque chose. La plainte déposée à l’encontre du réseau social porte sur l’autorisation d’annonce publicitaire sur sa plateforme sans vérification des antécédents des promoteurs.
Lewis attend de la justice une décision favorable à l’indemnisation, mais également une sanction, voire ordonnance de changements substantielles manifestes dans la gestion des publicités de Facebook. Pour sa part, le cabinet de Zuckerberg s’est engagé à lancer une mise à jour sur la prévention des escroqueries.
Pensez-vous que Martin Lewis a eu raison d’attaquer Facebook en justice ? Donnez-nous votre avis dans la section commentaires.
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