Chez CanardCoinCoin nous vous apportons de la news, de l’actu, des infos, etc… mais il ne suffit pas d’informer nos lecteurs sur « ce qui se passe » pour faire de l’information : nous devons sentir la tendance.
Même si une grande partie du site CanardCoinCoin consiste à rapporter des actualités et de te fournir de l’aide, cher lecteur, il y a beaucoup mieux que ça : te faire comprendre, à toi qui lit, ce qui se passe VRAIMENT dans les crypto-monnaies, blockchain, etc.
Facebook « interdit » = Facebook « censure »
Cela fait la une de tous les medias spécialisés sur la Blockchain et les crypto-monnaies : Facebook vient de bannir la publicité pour les crypto-monnaies et les ICO.
C’est malheureux, mais rien d’étonnant ! Dans un article du 5 janvier 2018 de notre site, alors que Mark Zuckerberg prétendait s’intéressait à Blockchain, et que de nombreuses personnes s’imaginaient que cette nouvelle était positive, nous pensions : « Foutaises ! » Dans cet article, CanardCoinCoin titrait en deuxième partie :
[Facebook] Un media de censure
Où se trouve la frontière entre une interdiction et une censure ?
Aujourd’hui Facebook semble agir pour protéger ses utilisateurs – diront-ils… Encore une fois, l’infantilisation des utilisateurs est en marche. Sous prétexte de bien – mieux – informer un groupe de gens faut-il leur interdire d’être informé ?
Censurer cette publicité agit comme les radars routiers.
- Poser des radars,
- Verbaliser les utilisateurs dans leur vie privée (dans leur voiture),
- Augmenter les tarifs (de stationnement),
- Baisser la limitation de vitesse
Vous comprenez… tout doucement il faut rassurer (enfermer) l’utilisateur dans une pratique sécuritaire (d’interdiction) afin de lui rendre service (le faire payer).
Facebook n’est pas un média libre. Et rappelons que la France est la championne du monde du nombre de la censure sur Facebook, et cette gigantesque société qui sait tout de vous se plie aux demandes des gouvernements. Tout comme le fait le GAFA (Google Apple Facebook Amazon).
Voici le genre de message que nous recevons si, par exemple, nous souhaitons faire aparaitre un article de CanardCoinCoin :
De plus, nous avons testé la promotion de 2 articles différents :
- « [Podcast] Sous le capot des ICO« . Une podcast éducatif et bienveillant afin d’informer les gens : Refusé
- « [insolite… mais japonais] Le Girls Band des crypto-monnaies est né » : Accepté
Il n’y a aucun doute : Facebook préfère pousser ses utilisateurs dans le divertissement, l’humour voire la débilité la plus profonde si cela était possible.
Si demain, ce grand média vous propose de la crypto-monnaie ou bien une solution propriétaire Blockchain pour archiver les contenus que vous publiez : FUYEZ.
Ou bien, écoutez ce bon père de Famille (avec le F de Facebook) qui vous guidera dans sa définition du bien et du mal et de sa définition très personnelle de l’art. Vous ne pourrez plus admirer des œuvres d’art centenaires mais vous aurez la chance de vous laisser abrutir par des « artistes » tels que Squeezie, Norman, et vous abreuver de vidéos de chatons et vous couper du réel.
La philosophie originale des Blockchains empêche les censures
Bien heureusement, de nombreuses entreprises sont à l’oeuvre pour créer des médias dont le contenu sera ad vita æternam sur la Blockchain. Structurellement, une fois un contenu intégré dans la blockchain il en devient impossible à supprimer. Il fait corps avec le logiciel.
De nombreux projets concernant Blockchain et la création de nouveaux médias décentralisés sont en cours. Citons en un seul, très humblement Steemit qui n’en est qu’à ces débuts.
Et nous vous invitons à lire comment blockchain peut libérer les producteurs de contenu.