QuadrigaCX serait une crypto-bourse non réglementée
QuadrigaCX est au centre de toutes les polémiques depuis l’annonce de la mort de son PDG. Un rapport de Reuters affirme que l’entreprise n’a obtenu aucune approbation de la part du régulateur canadien des valeurs mobilières, la British Columbia Securities Commission (BCSC).
Une entreprise non régulée par la BCSC
La crypto-bourse QuadrigaCX, basée à Vancouver et lancée en 2013, n’est pas réglementée par la BCSC. Elle est pourtant censée être agréée par le Financial Transactions and Reports Analysis Centre of Canada (FINTRAC).
La BCSC côtoie la société depuis 2017 mais n’a eu écho d’aucune activité de trading des valeurs mobilières ou des produits dérivés, ce qui remet en question son fonctionnement en tant que bourse.
D’ailleurs, les organismes de surveillance des entités de réglementation des valeurs mobilières provinciales – les Canadian Securities Administrators (CSA) – soulignent qu’aucune société de crypto-trading n’a été régulée par les organismes de réglementation des valeurs mobilières.
La mort de Cotten engendre plusieurs questions
Environ 215 millions de dollars en crypto-monnaies (190 millions de monnaies virtuelles) ont été bloqués suite à la mort du PDG de QuadrigaCX. Il était le seul à détenir la clé du porte-monnaie numérique de l’entreprise.
Les données sont toujours conservées dans l’ordinateur portable du défunt, appareil auquel il était le seul à en avoir l’accès.
Jennifer Robertson, son épouse a avoué ne connaître ni le mot de passe ni la clé de récupération pouvant déverrouiller l’ordinateur.
Plusieurs rumeurs affluent au sein de la communauté du Bitcoin et des altcoins. L’une d’entre elles prétend que Cotten aurait simulé sa mort pour voler les fonds. Une autre révèle que QuadrigaCX n’a jamais eu en sa possession les fonds qu’elle prétendait avoir.
Par ailleurs, un certificat de décès a été délivré par la direction de l’économie et des statistiques du gouvernement de Rajasthan. Celui-ci confirme la mort de Gérald William Cotten le 9 décembre.
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