Les ransomwares (également appelés rançongiciels) ont été plus dévastateurs que prévus. En effet, ces six dernières années, cet outil aurait été massivement déployé afin de voler plus de 62 millions de dollars aux victimes. Le Federal Bureau of Investigation (FBI) des États-Unis a récemment organisé un panel intitulé « Feds Fighting Ransomware : How the FBI Investigates and How You Can Help ». Au menu de la discussion, les différents aspects de la cybercriminalité et les outils adéquats afin de lutter contre la prolifération des cyberattaques. Au cours de la table ronde, l’agent du FBI Joel DeCapua aurait avancé que les ransomwares se sont avérés particulièrement lucratifs pour les cybercriminels. En effet, entre le 1er octobre 2013 au 7 novembre 2019, les assaillants auraient amassé plus de 144 millions de dollars via ces logiciels malveillants. Trois types de ransomwares ont été particulièrement prolifiques pour les pirates, à savoir le rançongiciel Ryuk (qui a permis de récolter 61,26 millions de dollars), le rançongiciel Crysis (plus de 24,48 millions récoltés) et le rançongiciel Bitpaymer (plus de 8,04 millions récoltés).
Selon DeCapua, en raison de la prolifération des attaques cybercriminelles, la majorité des entreprises souscrivent des polices d’assurance afin de limiter les dégâts causés par un ransomware.
« Je pense que beaucoup d’entreprises sont assurées maintenant. Elles disent : « Eh bien, si nous sommes touchées par un logiciel de rançon, nous allons simplement nous en remettre à ce que notre compagnie d’assurance veut faire… »
En raison de la croissance fulgurante des attaques aux ransomwares, plusieurs politiciens commencent à se pencher particulièrement sur ce problème. Tim Watts, le ministre australien de la cybersécurité avait récemment critiqué l’inertie du gouvernement face à la menace croissante des logiciels de rançon. Que pensez-vous de la réaction du FBI à l’égard des attaques cybercriminelles ? partagez votre avis dans la section commentaire ci-dessous. La virulence des ransomwares
Les entreprises s’adaptent à la situation