La reprise du Bitcoin (BTC) survenue au mois d’avril a relancé les investissements dans les crypto-monnaies dans des opérations basées sur les échanges. D’après le rapport d’étude de Chainalysis, l’année 2019 enregistre une forte activité dans le secteur, pourtant les détenteurs se contentent d’exploiter son caractère inflationniste au lieu de l’utiliser comme de la monnaie. A ce jour, 98,7% des transactions BTC sont inhérentes aux échanges, déclare-t-il.
Les transactions dominées par la bourse
Dans sa conception de base, Bitcoin arbore une caractéristique monétaire similaire aux devises dans le sens où il recèle de la valeur échangeable entre utilisateurs.
D’ailleurs, l’un des évènements marquants de son histoire se base sur l’achat de deux pizzas contre quelques bitcoins (10 000) le 22 mai 2019, ce qui insinuait formellement son futur rôle monétaire. Pourtant, plus d’une dizaine d’années est passée, et les utilisateurs ne considèrent pas encore Bitcoin comme un moyen d’acheter des biens, et ce, en raison de sa complexité et sa volatilité.
Effectivement, Chainalysis, un chercheur Blockchain basé à New York a rapporté que :
« L’activité économique du Bitcoin continue d’être dominée par les échanges boursiers. Ceci suggère que le cas d’utilisation propriétaire de Bitcoin reste spéculatif et que l’utilisation courante de Bitcoin pour les achats quotidiens n’est pas encore une réalité ».
Un actif rare et précieux
D’après les explications de Olga Kharif, rédactrice en chef pour Bloomberg, la rareté des bitcoins, introduit une culture « de pirate » qui appelle plus les utilisateurs à thésauriser qu’à dépenser.
« C’est devenu le principal dilemme de la crypto-monnaie » déclare-t-elle, avant de poursuivre :
« Bitcoin a besoin du battage publicitaire pour attirer un appel de masse pour être considéré comme une alternative électronique viable à l’argent ».
Par ailleurs, l’évolution de la crypto-monnaie, et notamment de Bitcoin a implanté une nouvelle pensée économique connue comme la loi de Gresham chez les investisseurs.
Cette loi incite les gens à choisir entre Bitcoin « le bon argent » et le dollar « le mauvais argent » dans le sens où le dollar est issu de la planche à billets commanditée par les institutions financières, tandis que le Bitcoin se comporte librement, suivant les activités des utilisateurs.
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