Selon le rapport d’Ernst and Young (EY), QuadrigaCX croule sous les dettes
La saga QuadrigaCX continue. Après que la société ait dû mettre la clé sous la porte, suite à la crise qu’elle a subie en raison du décès prématuré de son fondateur PDG Gerald Cotten, Ernst and Young (EY), le contrôleur fiduciaire désigné par le tribunal à cet effet, a récemment publié que cette dernière ne disposait même pas 20% de ce dont elle aurait besoin pour rembourser tous ses créanciers, évalués au nombre de 76 319.
Dettes supportées par trois filiales
Sur la base des actifs et des passifs détenus par la plateforme de QuadrigCX, EY a révélé que cette dernière ne détenait actuellement que 21 millions de dollars d’actifs, alors qu’elle devait à ses créanciers plus de 160 millions de dollars.
Ces actifs et ces dettes sont répartis entre trois filiales associées à la plateforme d’échange, à savoir Quadriga Fintech Solutions, Whiteside Capital Corporation et 0984750 BC. Ltd, déclarées individuellement en faillite.
EY mentionne particulièrement la qualité médiocre de la comptabilité et de la coopération de la bourse, car apparemment c’est l’une des plus grandes difficultés rencontrées par le contrôleur lors de son investigation.
Canadian Bitcoin Trader Reveals He Lost $75,000 With QuadrigaCX's Collapse https://t.co/Z0xzQG44m3 #Quadrigacx #CryptoExchange #Bitcoin #Cryptocurrency #Security
— CryptoGlobe (@CryptoGlobeInfo) March 26, 2019
Où est passé tout cet argent ?
Au début de l’affaire, Jennifer Robertson, la veuve de Gerald Cotten, a affirmé qu’elle était incapable d’accéder aux portefeuilles dit « à froid » (Cold Wallet) de l’ordinateur portable de son défunt mari.
145 millions de dollars de crypto-monnaies y seraient gelés.
Toutefois, EY n’a pas encore trouvé d’actifs numériques dans les adresses de portefeuille fournies, mis à part un transfert accidentel de 103 BTC à partir d’un portefeuille actif.
Outre ces 103 BTC, 500 000 dollars de crypto-monnaies ont été également récupérés par le contrôleur en provenance d’autres sources.
Et une somme supplémentaire d’environ 12 millions de dollars canadiens, soit de 9 millions USD issus des actifs de la succession pourrait bien être associés à ces montants.
Cependant, la totalité est encore nettement inférieure aux dettes de la bourse.
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