La présentation de « Libra », la crypto-monnaie de Facebook prévue pour l’année 2020, a entraîné une vague de réactions pessimistes de la part des gouvernements et institutions financières à travers le monde. Après les Etats-Unis, la France, et la Russie, l’Australie mène actuellement sa campagne de dénigrement contre cette crypto-monnaie controversée.
La question réglementaire doit être anticipée
Alors que le G7 a annoncé la création d’un groupe de travail pour étudier les impacts et les réglementations inhérentes à la crypto-monnaie et spécifiquement celle de Facebook, l’Australie suit le mouvement en anticipant les préalables que cette technologie doit remplir pour devenir viable.
Dans une déclaration récente du Gouverneur de la RBA, il semblerait que l’Australie n’affectionne pas particulièrement l’avènement du « Libra », et ce, pour les raisons de sécurité financières et économiques.
« Beaucoup d’eau devra couler sous les ponts avant que la proposition de Facebook ne devienne une chose que nous utiliserons quotidiennement », explique-t-il avant de poursuivre :
« Il y a beaucoup de problèmes de réglementation à résoudre et ils doivent s’assurer que leurs affaires sont solides… alors nous devons faire attention avant de sauter aux conclusions ».
L’Australie n’a pas besoin de la crypto-monnaie
Outre les suspicions sur le projet Libra de Facebook, le gouverneur a également écarté l’utilité réelle de la crypto-monnaie en Australie. Selon lui, la technologie de paiement locale est assez performante et rapide pour subvenir aux besoins de la société de consommation.
« Je pensais depuis longtemps qu’une sorte de crypto-monnaie n’allait pas décoller en Australie, car nous disposons déjà d’un système de paiement électronique très, très efficace, qui permet à chacun d’entre nous de faire des paiements bancaires à une autre personne en cinq secondes, en sachant simplement son numéro de téléphone mobile ».
Que pensez-vous de cette position de la RBA par rapport à la crypto-monnaie de Facebook ? Donnez-nous votre avis dans la section commentaires.
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