Robinhood, une application de crypto-trading gratuite nouvelle génération, a lancé ses opération en février 2018. Vlad Tenev, le fondateur et co-PDG de l’entreprise a annoncé à Fortune que son activité traverse actuellement une période d’instabilité anormale.
Le service de courtage boursier sans commission de Robinhood a ouvert ses portes en 2013, en intensifiant la concurrence monopolistique au sein des crypto-marchés. Contrairement aux autres entreprises – qui génèrent du capital issu des commissions de transactions boursières et des transactions de monnaies numériques – Robinhood tire principalement ses bénéfices des intérêts gagnés sur les soldes de trésorerie, les prêts sur marge et les services premium.
Un service d’échange de crypto-monnaies gratuit
Robinhood propose depuis fin janvier 2018, du trading sans frais. Pendant quatre ans, l’entreprise a assuré un afflux d’inscriptions. Plus d’1 million d’utilisateurs se sont inscrits et ont bénéficié d’un accès anticipé à l’application de monnaies numériques. Le nombre de nouveaux utilisateurs a atteint les 200 000 par jour.
Toutefois, la société n’a pas voulu profiter de cet afflux massif de nouveaux utilisateurs. Vlad Tenev a déclaré à Fortune :
« Nous n’avons pas l’intention de faire beaucoup d’argent pour cela. Notre objectif via l’activité de crypto-monnaies est de développer une clientèle fidèle et de mieux servir nos clients existants », a souligné l’entreprise en janvier dernier.
Atteindre le seuil de la rentabilité
Tenev a expliqué dans le dernier épisode de Balancing the Ledger, une émission hebdomadaire de Fortune, que le trading de crypto-monnaies était anormalement instable. Les monnaies numériques constituent un point d’entrée des nouveaux traders sur la plateforme de Robinhood.
« Ces derniers s’intéresseront d’abord au trading de monnaies numériques mais étendront leurs intérêts aux actifs plus traditionnels par la suite », affirme Baiju Bhatt et Vlad Tenev, les deux PDG de la société de courtage.
Robinhood est la deuxième plus grande entreprise Fintech privée au monde avec une valorisation de 5,6 milliards de dollars. Elle compte plus de 4 millions de comptes clients, surpassant son rival E*Trade qui valait 3,9 millions de dollars fin mai. Tenev a souligné :
« Ce que nous faisons vraiment, c’est construire un écosystème. À l’heure actuelle, les produits sont des produits d’investissement, de sorte que les créneaux de crypto-monnaies sont très bien placés à côté des 10 000 autres instruments de trading. »
Une arnaque au sein des services financiers
Le co-PDG de Robinhood pense que les frais de commission sont bien trop élevés, surtout si l’on considère les coûts d’exploitation des services d’échange de crypto-monnaies et des courtiers en lignes actuels.
La technologie peut optimiser la rentabilité et réduire les coûts afin que Robinhood puisse concurrencer les grands noms comme la Bank of America, en ce qui concerne les produits financiers.
« Je pense que cela ne s’arrête pas à l’investissement de produits. Les clients se font arnaquer à tous les niveaux dans les services financiers. »
Aussi, Robinhood songe à rallonger la liste des crypto-monnaies qu’elle prend en charge actuellement. Toutefois, elle reste méfiante quant à l’incertitude réglementaire qui régit cette industrie.
« Une évaluation approfondie des monnaies numériques s’impose avant toute décision précise » Tenev.
Pensez-vous que les fournisseurs de services financiers traditionnels profitent de leurs clients avec des commissions trop élevées ? Dites-nous dans la section des commentaires ci-dessous.
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