Si la sortie du Royaume-Uni de l’Union Européenne relève toujours de l’incertitude à moins de 10 jours de son échéance, ses retombées se font déjà sentir dans le pays. Et L’industrie de la technologie financière n’en échappe pas.
Les entreprises se délocalisent
Pour prévenir les probables effets économiques du Brexit, les entreprises fintech du Royaume-Uni et des membres de l’UE, ont enclenché la mise en place des mesures de sécurité leur permettant de poursuivre leurs activités.
La tendance de la délocalisation des activités vers d’autres États membres de l’UE, anime aujourd’hui la majorité des sociétés, notamment en France et en Allemagne.
A l’instar de la startup londonienne de banque mobile Revolut, de nombreuses plateformes fintech ont annoncé l’obtention de licences européennes dernièrement.
D’ailleurs, la majorité des banques et des maisons de courtage américaines au Royaume-Uni ont d’ores et déjà entrepris le transfert d’une grande partie de leurs effectifs vers l’Europe continentale.
Une pénurie de talents dans le secteur financier
Outre les entreprises, les personnels suivent la tendance. Le secteur de la fintech britannique emploie actuellement quelque 60 000 personnes, dont les 20% proviennent des pays de l’UE, générant 7 milliards de livres sterling à l’économie nationale.
Par ailleurs, le nombre de diplômés atterrissant au Royaume-Uni a considérablement diminué depuis l’annonce de la décision du Brexit, particulièrement ceux provenant de France et d’Allemagne, provoquant ainsi une pénurie de talents technologiques, devenue un problème stratégique pour le secteur ainsi que les services connexes.
Que pensez-vous de ces problèmes rencontrés par le secteur de la fintech face au Brexit ? Faites-nous connaitre votre avis dans la section commentaire ci-dessous.
Note: There is a rating embedded within this post, please visit this post to rate it.