Alors qu’une partie de la crypto-communauté pense que l’immersion de Facebook dans l’écosystème pourrait favoriser sa popularisation, Andreas Antonopoulos, le célèbre défenseur de Bitcoin et auteur du Mastering Ethereum, soutient que l’incursion imminente du réseau social lui serait éminemment préjudiciable.

Ne revêt aucune des caractéristiques d’une crypto-monnaie

Si les crypto-monnaies sont principalement connues pour leur ouverture, leur neutralité et leur décentralisation, ainsi qu’une résistance infaillible à la censure, FaceCoin, la monnaie virtuelle de Facebook, ne possède aucune de ces qualités précitées.

Elle devra se conformer à la réglementation bancaire et aux normes d’authentification Know Your Customer (KYC).

« Ce n’est rien de plus qu’une alternative à Paypal », soutient Andreas Antonopoulos.

FaceCoin est pratiquement similaire aux devises numériques actuelles, à la seule différence, qu’elle est fondée sur la technologie Blockchain et non sur le système de gestion de bases de données relationnelles Microsoft SQL.

Problème de confidentialité

Alors que Facebook avaient avait été impliquée dans de nombreuses polémiques de divulgation d’informations secrètes avec le scandal de Cambridge Analytica, Antonopoulos prétend que ces informations auraient été expressément relayées aux crypto-entreprises.

Tout comme les transactions en monnaie fiduciaire, celles de FaceCoin seront surveillées et enregistrées.

En plus de vendre des données sensibles à des sociétés commerciales et des agences de renseignement de régime totalitaire et d’entité semblable, la logique de la transparence gouvernementale veut que Facebook fournisse les données de ses utilisateurs, ce qui met à mal sa politique de confidentialité.

Que pensez-vous de la position adoptée par A. Antonopoulos face à l’incursion imminente de Facebook dans la crypto-sphère ? Faites-nous connaitre votre avis dans la section commentaire ci-dessous.