Sony dépose une demande pour deux brevets pour le matériel de crypto-minage
Afin d’héberger et entretenir la technologie Blockchain, le géant japonais de l’électronique Sony a déposé deux brevets publiés par US Patent and Trademarks Office (USPTO) le 2 août.
Deux brevets accroissant les performances du grand registre distribué
Sony vise à améliorer la conception et la structure de la Blockchain en introduisant de nouveaux circuits dans les processus de la technologie du grand livre distribué.
Intitulée « Electronic Node and Method for Maintaining a Distributed Ledger », la première partie apporte une explication sur ce qu’est un dispositif électronique permettant le maintien d’une Blockchain basée sur plusieurs nœuds électroniques, dont de nombreux blocs associés à au moins un des blocs existants.
Un schéma d’ajout de nouveaux blocs sur un grand registre distribué dans un format compressé est décrit par le brevet. Il devrait contribuer à l’établissement d’un mode concurrentiel de nœuds exécutant un processus de minage. Par conséquent, un plus petit bloc produit par le nœud peut être plus rentable.
Le deuxième brevet baptisé « Device and System« , fait référence à « un périphérique permettant d’accéder au grand registre distribué et à son système de gestion ». Les deux applications restent liées autorisant ainsi l’accès du périphérique au grand livre distribué.
D’autres initiatives de Sony
Ce n’est pas la première fois que Sony soumet une demande de brevet relatif à la Blockchain.
Un brevet dédié à la Blockchain dans le secteur éducatif a été soumis en novembre 2017. Dénommé « Electronic Apparatus, Method for Electronic Apparatus and Information Processing System », l’application a été publiée par l’USPTO et son développement se fait en collaboration avec IBM.
Une autre demande de brevet pour le stockage des données de droits numériques sur une Blockchain a été déposée par Sony en avril dernier. Cette solution de gestion des droits numériques (DRM) vise à établir une interopérabilité qui « s’avère ne pas être très fiable et s’appuierait sur un point de défaillance unique. Si le fournisseur ou le système de verrouillage des droits cesse ses activités ou échoue, l’utilisateur perd tout le contenu acquis. »
En utilisant la technologie Blockchain, les utilisateurs pourraient stocker des informations d’identification nécessaires, leur donnant la possibilité de vérifier les produits qu’ils achètent.
Que pensez-vous des démarches de Sony en direction d’une meilleure exploitation de la technologie du grand registre distribué ? Dites-nous dans la section des commentaires ci-dessous.