Sony mise sur un nouveau système Blockchain de gestion des droits numériques (DRM)
Si les avancées technologiques ont facilité la création et le partage de contenu sur le web , il n’en est pas de même pour leur gestion. Jusqu’ici, le DRM a toujours été commandité par les organismes de l’industrie et les créateurs eux-mêmes. À l’ère du numérique, il est nécessaire de désolidariser les pratiques obsolètes et celles qui sont propices à l’évolution. C’est dans cette perspective que la multinationale japonaise, Sony, entre en jeu.
Tirer parti de la Blockchain
La société entend développer une plateforme de gestion des droits numériques (DRM) en mettant à profit toutes les fonctionnalités tant appréciées de la Blockchain (immuabilité, traçabilité, transparence) .
Le nouvel écosystème est conçu pour horodater la création des données électroniques. Ce qui permettra leur vérification de manière simple et rapide. En outre, on saura quand exactement les contenus ont été créés et par qui.
D’autre part, les informations enregistrées seront donc infalsifiables.
Si le système, actuellement proposé par Sony, vise spécifiquement la gestion de l’information relative aux droits des œuvres écrites, la société envisagerait d’élargir les possibilités d’utilisation dans un large éventail de domaines (musique, films, les contenus de réalité virtuelle… et les livres numériques).
La Blockchain : trop prometteuse ?
Certes, l’adoption de la Blockchain semble attrayante pour de nombreuses entreprises. Toutefois, les chiffres publiés dans le rapport d’enquête de Gartner à ce propos (en mai 2018) nous démontrent le contraire.
En effet, 1 % de l’échantillon représentatif étudié ont approuvé l’utilisation de la Blockchain dans leur organisation tandis que 8 % en sont encore dans une phase expérimentale, contre 77 % qui ne s’intéressent aucunement à cette nouvelle technologie qui, selon eux, nécessite des compétences avancées.
D’après une étude menée par un média spécialisé dans la propriété intellectuelle, le géant japonais de l’électronique Sony figure parmi les 30 premières entreprises pour ses demandes de brevets liés à la technologie Blockchain – une vingtaine environ.
Que pensez-vous du nouveau système Blockchain de Sony pour la gestion des DRM ? Faites-nous part de votre avis dans la section des commentaires !
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