Sergio Ermotti, le directeur général du groupe bancaire et financier suisse UBS Group AG (UBS), estime que la Blockchain est « une opportunité incommensurable à saisir absolument ».
La Blockchain sera « autant cruciale que perturbante »
« La technologie sous-jacente aux crypto-monnaies permettra « la libération des ressources qui deviendront plus efficaces, » a annoncé Ermotti.
« C’est un bon moyen de nous permettre de réduire les coûts. La Blockchain transformera le système financier d’UBS sur une période de cinq à dix ans, » explique le PDG de l’institution financière.
« Cela qui lui permettra de rester compétitif à tous les échelons. Notre industrie continuera d’être sous pression, en termes de marges brutes. Cela ne fait aucun doute. La seule façon de rester pertinent n’est pas seulement d’être fort en termes de capital, en termes de produits, de qualité des gens que vous avez, de conseils que vous donnez à vos clients. Vous devez également être en mesure de l’évaluer correctement. Le grand registre distribué « sera autant crucial, perturbateur et changeant que la réglementation au cours des 10 dernières années, » a ajouté Ermotti.
La banque mondiale basée en Suisse est actuellement impliquée dans le développement d’une plateforme de financement du commerce international basée sur la Blockchain appelée Batavia. Elle collabore avec IBM pour cette démarche ambitieuse. Par ailleurs, la première transaction transfrontalière en direct de la plateforme a été réalisée en avril dernier dans le cadre d’un projet pilote.
Le Bitcoin n’est qu’une « bulle spéculative »
Malgré les louanges chantées par le PDG d’UBS sur la Blockchain, il reste sceptique quant au Bitcoin.
Bien que la Blockchain reste la technologie sous-jacente aux crypto-monnaies, les deux concepts sont bien distincts. Si l’envolée du Bitcoin (BTC) est une bulle spéculative, la Blockchain elle se considère comme une technologie perturbatrice.
Selon les prévisions d’UBS, le grand registre distribué (DLT) peut potentiellement générer 300 à 400 milliards de dollars de valeur économique annuelle au niveau mondial d’ici 2027.
Alex Weber, le président de l’institution financière n’a pas loupé une seule occasion de critiquer la première monnaie virtuelle ces dernières années. Toutefois, il estime que les banques centrales se doivent d’adopter les crypto-monnaies afin de les rendre plus sûres.
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