Un politicien nigérian libère sa fille séquestrée contre une rançon de 15 000 $ en Bitcoin
Umar Ardo, un politicien nigérian, a dû payer une rançon de 15 000 $ en Bitcoin (BTC) afin de libérer sa fille séquestrée par des malfaiteurs, selon une récente publication de Daily Trust.
Une première au Nigeria
La fille d’Ardo prénommée Amado a été kidnappée sous la menace d’une arme, alors qu’elle se trouvait dans un centre commercial du district d’Asokoro la semaine dernière.
Les ravisseurs ont exigé le versement d’une rançon en bitcoins, pour un montant d’environ 15 000 $ en échange de sa libération.
L’anonymat constitue l’une des raisons principales pour lesquelles les criminels ont choisi le Bitcoin, d’après les enquêteurs.
L’anonymat nuit à la réputation du Bitcoin
Bien que la confidentialité soit un critère incontournable et apprécié au sein du secteur, les gouvernements et leaders mondiaux sont sceptiques quant à la question de sécurité.
Le président américain Donald Trump s’est lui-même exprimé sur le sujet :
« Je ne suis pas un fan du Bitcoin et des autres crypto-monnaies, qui ne sont pas de l’argent, et dont la valeur est très volatile et basée sur [du vide]. Les actifs numériques non réglementés peuvent faciliter les comportements illégaux, y compris le commerce de la drogue et d’autres activités illégales… », a-t-il tweeté le 12 juillet.
Le Bitcoin et les altcoins servent en effet de monnaie d’échange dans certaines activités répréhensibles. Néanmoins, les autorités de régulation commencent à resserrer leur emprise pour limiter les activités criminelles liées aux crypto-monnaies.
Que pensez-vous de la demande de rançon de 15 000 $ en Bitcoin au Nigeria ? Dites-nous dans les commentaires ci-dessous.
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