La ville de Berkeley (USA) lancera sa propre crypto-monnaie et son ICO
La ville de Berkeley, en Californie Etats-Unis, songe à lancer sa propre collecte de fonds basée sur l’émission de sa propre crypto-monnaie (ICO) dans le but de moins dépendre du financement fédéral. L’ICO collectera des fonds en vendant des jetons qui seront adossés à des obligations (ou « bons ») municipales du gouvernement, un type de titre financiers émis par le gouvernement local.
Berkeley deviendrait la première ville des États-Unis à réaliser son ICO et, donc, vendre ses propres jetons (tokens).Les acheteurs pourront dépenser ces jetons dans les magasins et les restaurants ou même payer un loyer pour la location d’appartements qui participent à l’écosystème de la crypto-monnaie de Berkeley. Si ce concept ne fait pas l’objet de discussions en vue de son approbation, l’ICO pourrait être lancé dès le mois de mai.
Une raison politique évidemment
Mais selon Bartlett, membre du conseil de la ville, cette idée est encore discutée.
Berkeley fait face à une pénurie de logements abordables, ce qui entraîne l’embourgeoisement, la hausse des loyers et des déménagements. La ville comptait près de 1 000 sans-abri l’année dernière. Cela représente une augmentation de 17 % par rapport à 2015 et de 43 % par rapport à 2009, selon les données de la ville. Mais si le budget pour le logement rétrécit, la ville va essayer de mettre en œuvre cette solution.
« Berkeley est le centre de la résistance, et pour que la résistance fonctionne, elle doit avoir une monnaie. »
Berkeley est une ville sanctuaire, ce qui signifie qu’elle ne coopère pas avec le gouvernement fédéral pour faire appliquer la loi sur l’immigration. L’administration Trump a récemment intensifié la lutte contre l’existence des villes sanctuaires dans le cadre de sa réforme de l’immigration promise lors de la campagne présidentielle.
Sources : coindoo, coinidol, cointelegraph, businessinsider
Image : sevenMaps7 /Shutterstock