Weiss souligne la crainte des gouvernements envers les crypto-monnaies basées sur la confidentialité
Bien que de nombreux gouvernements tendent à réglementer l’industrie des crypto-monnaie, elles n’ont pour autant besoin d’aucune autorisation pour être utilisées.
D’ailleurs beaucoup désapprouvent le concept de régulation surtout s’il s’agit de monnaies virtuelles basées sur la confidentialité et tournées vers la protection de la vie privée comme le Monero, Pivx et tant d’autres. Ces gens ont-ils raison d’écarter l’autorité gouvernementale ?
Weiss contre les crypto-monnaies basées sur la protection de la vie privée
Le Bitcoin (BTC), qui était peu connu il y a quelques années, est désormais au cœur des battages médiatiques à travers le monde entier. Les avis liés à cette première crypto-monnaie sont pourtant partagés.
Si certains estiment qu’elle apporte une grande innovation, d’autres ont peur des risques inhérents à l’investissement. On assiste même à une haine avérée envers l’industrie des monnaies virtuelles.
Les banques traditionnelles, les régulateurs et autres agences financiers ont une aversion contre le Bitcoin et ce qu’il représente. Ils gardent une image très conservatrice de ce qu’est un système financier sans se pencher sur la question d’une innovation potentielle. Néanmoins, Weiss a fini par se tourner vers le crypto-marché.
L’agence de notation fondée en 1971 et ayant évaluée plus de 55 000 institutions à ce jour n’a commencé à s’intéresser aux crypto-monnaies qu’en 2018. Son mépris pour le Bitcoin s’est fait ressentir lorsqu’elle a attribué un C+ à la crypto-monnaie phare en janvier. Le BTC a obtenu un B+ plus tard, en mai, dans une revue de 93 monnaies virtuelles.
Aucune réelle menace pour l’instant
Weiss a récemment émis des mises en garde contre les monnaies numériques basées sur la protection de la vie privée. Bien que les technologies émergentes puissent apporter des innovations notables, elles peuvent être utilisées à des fins malhonnêtes et illégales comme pour de la drogue, le terrorisme et la pornographie infantile. (ndlr : comme les monnaies fiduciaires)
Néanmoins, les crypto-monnaies ne représentent pas un danger pour les gouvernements en raison du manque de liquidité et du nombre limité d’utilisateurs, d’après Weiss. D’autant plus que la plupart de ceux qui entrent dans l’industrie des monnaies numériques préfèrent le Bitcoin, ce qui écarte le Monero, le Zcash, le Dash et les autres crypto-monnaies basées sur la protection de la vie privée et la confidentialité.
L’utilisation des crypto-monnaies préservant la vie privée devrait être découragée par les normes élevées du Bitcoin, a ajouté l’agence de notation. Elle est allée plus loin en affirmant que nous vivons dans une époque de surveillance sans précédent, il faudrait donc renoncer au droit à la vie privée.
Cependant, Weiss pourrait avoir des connaissances limitées sur les crypto-monnaies basées sur la protection de la vie privée, ce qui diminue la légitimité de ses propos. Il n’y a nul besoin d’autorisation pour utiliser les crypto-monnaies. Aussi, les agences de notation n’ont pas à interdire ou déconseiller l’utilisation d’une crypto-monnaie donnée.
Pensez-vous que les gouvernements devraient craindre les crypto-monnaies qui protègent la confidentialité des transactions ? Pourquoi ? Comment les gouvernements devraient traiter la technologie Blockchain et ses crypto-monnaies ? Dites-nous dans la section des commentaires ci-dessous.